Uber : espionnage industriel dans le monde du VTC
La bataille entre les sociétés de transport individuel Uber et Lyft continue de faire rage et il semblerait que tous les coups sont bons. Uber accuse son concurrent Lyft d'avoir piraté ses fichiers.
Il semblerait que la rivalité entre Lyft et Uber ne connaisse pas de limite. Chacune des sociétés se livre à une bataille farouche afin de récupérer les chauffeurs de l’autre. Cette fois-ci, Uber accuse Lyft d’avoir récupéré un fichier listant 50 000 noms de chauffeurs travaillant avec le groupe californien.
Uber accuse Lyft d’espionnage industriel
En 2014, Uber avait révélé qu’un pirate s’était introduit dans son système informatique et volé un fichier contenant les informations de 50 000 chauffeurs travaillant pour la société. La firme californienne accuse la société concurrente Lyft d’être à l’origine de cette intrusion, elle cite même le directeur technique de Lyft, Chris Lambert, comme coupable de cet espionnage industriel.
« Le 12 mai 2014, ou aux alentours, et depuis une adresse IP ne correspondant pas à un employé d’Uber ou une personne associée, un inconnu a utilisé une clé de sécurité unique pour télécharger une base de données contenant des informations confidentielles« . Le pirate aurait utilisé une clé de sécurité qu’un employé d’Uber aurait publié négligemment sur le site GitHub pour s’introduire dans le système de la société californienne. Ce vol des données serait lié à une adresse IP d’un abonné à Comcast et les enquêteurs auraient associé cette IP au CTO de Lyft.
Le concurrent Lyft réfute les accusations
De son côté, Lyft se défend d’avoir un quelconque lien avec ce vol des données : « Nous avons déjà enquêté sur cette possibilité il y a longtemps et il n’y a aucune preuve ou indice laissant penser qu’un employé de Lyft, ou notre CTO, soient liés au piratage des données qu’a connu Uber en mai 2014« , déclarait un porte-parole de la société.
N’ayant pas les preuves suffisantes pour accuser son concurrent devant la justice, Uber a déposé une plainte contre X. Depuis ce piratage, l’entreprise de service VTC a changé ses protocoles de sécurité afin de rassurer ses chauffeurs.