Twitter lance Birdwatch, pour tenter de lutter contre les fake news et autres désinformations
Les plates-formes sociales, tout du moins les plus populaires, se doivent d'agir, à un certain niveau, sur le contenu qu'elles véhiculent. Pour lutter notamment les fake news et la désinformation.
Les fake news et autres mauvaises informations auraient bien davantage de difficultés à exister sans la présence des plates-formes sociales comme Facebook, Twitter et autre. C’est un aspect avec lequel il faut compter aujourd’hui dans notre société. Et ces plates-formes géantes ultra-populaires agissent, dans une certaine mesure, contre ces contenus dangereux. Twitter, par exemple, lance un nouvel outil en ce sens.
Twitter lance l’outil Birdwatch pour lutter contre les fake news
Les fake news sont un vrai fléau, certaines personnes ne prennent pas le temps de lire la totalité d’un article ou de se renseigner sur d’autres sources avant de partager telle ou telle information. Cela signifie que, même si la personne n’avait pas réellement l’intention de partager une fausse information, elle le fait quand même. Et c’est un souci que les plates-formes sociales, certaines tout du moins, tentent de régler.
en mettant le public à contribution
Twitter vient ainsi d’annoncer le lancement d’une toute nouvelle plate-forme baptisée Birdwatch. Plutôt que de se reposer sur les propres modérateurs et autres algorithmes de Twitter pour identifier les fake news, Birdwatch en appelle au public.
Selon le communiqué publié par le service de microblogage social : « Birdwatch permet aux gens d’identifier des informations dans des tweets qui, selon eux, peuvent induire en erreur et écrire des commentaires pour ajouter des notions contextuelles. Nous sommes convaincus que cette approche a le potentiel d’offrir une réponse rapide dès le début de la propagation d’une fausse information, en ajoutant le contexte sur lequel les gens peuvent s’appuyer et trouver intéressant. À terme, nous envisageons de rendre ces notes visibles directement dans les tweets pour tous les utilisateurs Twitter, où l’on distingue un consensus clair de la part de très nombreux contributeurs. »
Twitter reconnaît qu’il pourrait y avoir des problèmes au démarrage, période pendant laquelle l’ensemble pourrait être très brouillon dans la mesure où des utilisateurs tenteraient accidentellement (ou totalement à dessein) d’identifier des articles légitimes comme trompeurs, mais la plate-forme est convaincue que cela vaut le coup d’essayer. Qui sait, peut-être aura-t-on quelque chose d’utile au bon du compte. Pour celles et ceux qui sont intéressé(e)s, vous pouvez vous rendre sur la page du projet Birdwatch pour davantage d’information.