Tron: Ares s’écrase au box-office et relance le débat sur Jared Leto

Image d'illustration. Jared Leto Tron: AresDisney / PR-ADN
Malgré des effets impressionnants, le film Tron: Ares avec Jared Leto ne rencontre pas le succès attendu par Disney.
Tl;dr
- Tron: Ares déçoit au box-office avec seulement 59,9 millions de dollars récoltés lors du premier week-end, bien en dessous des attentes.
- La carrière cinématographique de Jared Leto montre une tendance persistante aux échecs commerciaux, malgré quelques succès isolés.
- Hollywood pourrait désormais repenser sa confiance en Jared Leto, dont l’aura auprès du public et des studios s’érode.
Le revers cuisant de Tron: Ares
Il y avait de quoi s’attendre à un démarrage tonitruant pour Tron: Ares. Entre des effets spéciaux spectaculaires et une bande-son signée Nine Inch Nails, tout semblait aligné pour un succès. Pourtant, la réalité s’est révélée tout autre : le film, mené par Jared Leto sous la direction de Joachim Rønning, n’a récolté que 59,9 millions de dollars dans le monde lors de son premier week-end – bien en deçà des projections les plus modestes pour une production de cette ampleur. En comparaison, le précédent opus, Tron: Legacy, avait démarré à 44 millions rien qu’aux États-Unis, avant de dépasser les 400 millions à l’échelle mondiale.
Un acteur qui déçoit… encore et encore
La déconvenue de Tron: Ares ne fait que confirmer une tendance inquiétante pour Jared Leto. Depuis plusieurs années, le comédien accumule les contre-performances. Il suffit de regarder son parcours post-2020 :
- The Little Things (31 millions pour un budget similaire),
- House of Gucci (153 millions sur un budget de 75 millions),
- Morbius (167 millions pour 75 millions investis),
- Haunted Mansion (118 millions face à un coût de 150 millions).
Même lorsque certains titres semblent tirer leur épingle du jeu, c’est souvent au prix d’une réception critique glaciale ou de circonstances atténuantes, comme la pandémie ou une sortie simultanée sur les plateformes de streaming.
Une « star » surestimée par Hollywood ?
En réalité, rares sont les films où Jared Leto a brillé financièrement. Hors quelques exceptions notables – citons Suicide Squad et Urban Legend il y a bien longtemps, ou son Oscar pour Dallas Buyers Club (succès modeste mais indéniable) – la plupart des projets qu’il porte finissent en déconvenue. Même entouré d’équipes prestigieuses, comme dans Blade Runner 2049, le succès n’a pas été au rendez-vous. On peine dès lors à comprendre pourquoi l’industrie continue de miser sur lui alors que son aura semble s’être dissipée depuis longtemps.
Le bilan s’impose : place à d’autres visages ?
Il serait tentant de croire à une exception ou à un accident de parcours. Mais la série noire s’allonge. À ce stade, la capacité de Leto à attirer les foules paraît illusoire. Son crédit auprès du public et des studios s’amenuise à chaque nouvel échec. Certes, sa carrière musicale avec 30 Seconds to Mars continue d’afficher des chiffres enviables – 15 millions d’albums vendus –, mais sur grand écran, il incarne désormais davantage un risque qu’un atout.
Finalement, Tron: Ares pourrait bien marquer un tournant définitif pour celui dont la place parmi les têtes d’affiche d’Hollywood est désormais largement contestée.