Trois incohérences scénaristiques dans Jurassic Park qui continuent de nous perturber

Image d'illustration. Jurassic ParkUniversal Pictures / PR-ADN
Trente ans après sa sortie, Jurassic Park continue de fasciner et d’alimenter les débats. Malgré son statut de film culte, certains détails scénaristiques demeurent inexplicables et intriguent toujours les fans, qui ne cessent de s’interroger sur ces incohérences persistantes.
Tl;dr
- Des incohérences majeures persistent dans la saga Jurassic Park.
- Le T-Rex et l’Indominus Rex posent questions aux fans.
- L’adaptation des romans a généré des failles scénaristiques notables.
Un succès cinématographique… truffé d’incohérences
Depuis la sortie du premier Jurassic Park en 1993, le public ne cesse d’être fasciné par l’univers imaginé à partir des romans de Michael Crichton. Au fil des années, la franchise s’est étendue, allant bien au-delà des trois films originaux pour intégrer quatre volets Jurassic World, sans oublier une ribambelle de jeux vidéo et autres produits dérivés. Pourtant, derrière cet engouement phénoménal, quelques failles scénaristiques continuent de faire tiquer les amateurs, notamment lorsque les films s’éloignent des textes de base.
L’héritage des livres et l’évolution de la saga
À ses débuts, la franchise collait de près à l’œuvre de Crichton. Si le premier opus reste fidèle au roman éponyme, la suite, The Lost World: Jurassic Park, n’en reprend que certains éléments. Un virage s’opère franchement avec Jurassic Park III, ni inspiré par les romans ni réalisé par Steven Spielberg. Cette liberté créative confère un ton singulier au film mais laisse aussi place à davantage d’incohérences. Par la suite, les épisodes estampillés Jurassic World, tout en multipliant les clins d’œil aux origines, accentuent parfois les entorses à la logique narrative.
Des scènes cultes… mais peu plausibles
Prenons cette séquence mythique où le T-Rex sauve in extremis les humains des redoutables Raptors dans le tout premier film. Difficile d’oublier ce final magistral ! Pourtant, en y regardant de plus près, plusieurs détails interpellent : comment un prédateur aussi massif aurait-il pu traverser le parc jusqu’au centre des visiteurs sans se faire remarquer ? Les tremblements du sol – censés annoncer sa venue – passent ici curieusement inaperçus. Et que dire de cette brèche dans le mur censée permettre son entrée ? L’explication reste ténue face à la taille impressionnante du dinosaure.
La saga n’en est pas à sa première invraisemblance : le dénouement du second volet transporte soudainement l’action de l’île vers San Diego, avec un cargo échoué dont tout l’équipage a été décimé alors que le T-Rex demeure miraculeusement enfermé… Un scénario difficilement crédible, même pour les spectateurs les plus indulgents.
L’énigme Indominus Rex et autres questions laissées sans réponse
Avec l’arrivée de Jurassic World, c’est l’Indominus Rex qui vient nourrir la perplexité générale. Pourquoi vouloir créer une créature hybride si rapidement alors que le simple retour à la vie des dinosaures reste fascinant ? La conception génétique du monstre soulève aussi son lot d’interrogations : association improbable d’ADN de cuttlefish (pour l’invisibilité), grenouille arboricole et différents prédateurs comme le Velociraptor ou Carnotaurus… Autre incohérence majeure : alors qu’une organisation prétendument ultra-sécurisée croit avoir perdu sa création phare, personne ne pense simplement à vérifier son traceur GPS avant qu’elle ne s’évade réellement.
Malgré toutes ces imperfections scénaristiques – qu’on peut voir comme autant de marques d’un récit en perpétuelle évolution –, la magie opère toujours. Mais il faut bien reconnaître que certains points font grincer les dents jusque chez les fans les plus fidèles.