Tous les ingrédients de la vie sont présents sur Mars
C’est une étude publiée dans la revue Nature Geoscience qui le dit : de l’oxygène se serait développé sur Mars dans de l’eau très salée. Et cette eau contiendrait selon les chercheurs suffisamment d’oxygène pour héberger des formes de vie. Explications.
La planète rouge fascine bon nombre de scientifiques, qui se demandent si cette dernière abrite des formes de vie en son sein. Déjà, en juillet dernier, la découverte d’un lac d’eau liquide à 20 kilomètres de profondeur avait suscité bon nombre d’interrogations. L’étude parue dans la revue Nature Geoscience pourrait bien aller dans le même sens.
De l’oxygène en quantité suffisante sur Mars pour abriter la vie ?
En effet, les chercheurs à l’origine de l’article estiment que l’eau salée que l’on retrouve à la surface de Mars contiendrait non seulement de l’oxygène, mais aussi que celui-ci serait en quantités suffisantes pour faire vivre plusieurs formes de vie.
Vlada Stamenkovic, l’un des auteurs de l’étude et chercheur au laboratoire JPL de la Nasa, apporte des précisions : « Nous avons découvert que la vie sur Mars – si jamais elle a existé ou existe encore – avait assez d’oxygène pour respirer ». Cet oxygène n’étant pas très présent dans l’atmosphère, il a fallu se tourner vers les entrailles de la planète rouge.
De l’oxygène en quantité suffisante pour abriter des formes de vie sur Mars ?
Les chercheurs ont alors émis plusieurs hypothèses et modélisé les différentes possibilités. Leur point de départ a été d’observer la façon dont l’oxygène a pu se dissoudre dans de la saumure martienne, ce qui correspond à un mélange d’eau et de sels en forte concentration.
Et il s’avère que l’oxygène est le plus soluble dans les eaux à température basse et avec un fort taux de sels. Vlada Stamenckovic considère d’ailleurs qu’il s’agit des lieux où l’on retrouve le plus d’oxygène dissout à l’heure actuelle.
Et de rajouter que « certaines régions permettent même une solubilité de l’oxygène suffisante pour permettre à des animaux simples, comme les éponges, de respirer ». Le chercheur a toutefois nuancé ses propos, indiquant que ces « résultats n’impliquent pas qu’il y a de la vie sur Mars ». Mais qu’il s’agit tout de même d’une éventualité…