The New Yorker : Strongbox collecte avec le réseau Tor tous les scoops
The New Yorker a décidé de lancer la Strongbox, qui permet aux internautes de transmettre toutes les informations de manière anonyme.
The New Yorker souhaite avec Strongbox développer le journalisme participatif. Ainsi, dès qu’un internaute possède une information, il peut la transmettre via un formulaire de contact en quelques secondes. Son identité ne sera pas dévoilée puisque la boîte à scoops récolte les données de manière anonyme. L’IP de l’internaute ne peut pas être identifié et le concept ne dépose aucun cookie au sein du navigateur. Cela est rendu possible grâce à l’utilisation du réseau Tor (The Onion Router). Avec ce procédé, The New Yorker peut se vanter de protéger ses sources et, grâce à ce coffre-fort, il peut diffuser une information sans connaître l’identité de la personne.
Inspiré de Wikileaks
L’un des journalistes de The New Yorker, Amy Davidson a expliqué « Si quelqu’un nous demande d’où ça vient, nous ne pourrons pas le dire ». Ce concept de boîte à scoops sécurisés a été mis au point par le hacker Aaron Swartz. Ce dernier avait utilisé le modèle de WikiLeaks qui est une référence dans le domaine de la confidentialité des dossiers. Il était un fervent défenseur de la liberté sur la toile. Le journaliste Kevin Poulsen a été déterminé et a mis au point ce coffre-fort numérique.
Strongbox est sécurisée
The New Yorker n’est pas le premier site à mettre en place un tel concept puisque Le Wall Street Journal utilise déjà le même concept baptisé SafeHouse. Il a été lancé en mai 2011 et collecte les informations sur un serveur sécurisé. The New Yorker souligne sur son site que Strongbox est « conçue pour vous assurer un degré d’anonymat et de sécurité plus élevé que les emails classiques ».