La sonde Juno nous offre de mystérieux sons près de Jupiter
Alors que Juno s'est rapproché de Jupiter, la sonde a enregistré des bruits mystérieux. Ces sons ont été publiés par la Nasa sur son compte Soundcloud et sur YouTube.
Après un voyage de 5 ans, la sonde Juno est entrée dans l’orbite de Jupiter, la plus grosse planète du système solaire. Alors qu’il s’en approchait, l’engin spatial a enregistré des sons mystérieux, comme des sifflements. La Nasa compare ces bruits à des “criquets extraterrestres” et fournit l’explication scientifique.
Juno a enregistré les chants de Jupiter
Juno a réussi son entrée dans l’orbite de Jupiter et sa mission de 18 mois va pouvoir commencer. Les premières informations recueillies par la sonde américaine sont des sons mystérieux, qu’elle a transmis à la Nasa. Ces enregistrements datent des 24 et 25 juin et la Nasa expliquent leur provenance.
Dans le premier enregistrement, on entend un long sifflement puis un bruit sourd. En fait cette interruption correspondrait au moment où la sonde a franchi “l’arc de choc” de la géante gazeuse. C’est un son qui peut être comparé à celui d’avion qui franchi le mur du son. Ici il est produit par les vents solaires qui se réchauffent et ralentissent au moment d’entrer en contact avec la magnétosphère. Juno a capté ces sons alors qu’elle se trouvait à environ 9 millions de kilomètres de Jupiter.
Second enregistrement : la traversée de la magnétopause
Le second enregistrement représente quant à lui la traversée de la magnétopause, lorsque la sonde a traversé le bouclier magnétique de Jupiter. Cette frontière est la limite entre la zone où sévissent les vents solaires et la magnétosphère. La sonde se trouvait alors à un peu moins de 8 millions de kilomètres de la planète Jupiter.
Ces sons représentent des ondes électromagnétiques de basse fréquence coincées dans la magnétosphère de la planète. Ces premières informations envoyées par Juno sont un avant-goût des données qu’elle transmettra aux scientifiques durant les 37 survols de Jupiter qu’elle effectuera. Les chercheurs espèrent en apprendre ainsi plus sur la formation de Jupiter, une des premières planètes du système solaire.