Réseaux sociaux : Facebook rit, Twitter pleure
Dans l’univers des réseaux sociaux, Facebook s’avère être un leader solide, tant sa croissance se pérennise. Ce n’est pas le cas de Twitter, dont la côte a chuté en bourse.
Les résultats trimestriels publiés mercredi dernier montrent que Facebook a pu compter sur une augmentation de ses recettes publicitaires, qui s’élèvent à 9,2 milliards de dollars. L’action du réseau social est ainsi montée à 170 dollars, dix fois plus qu’il y a cinq ans.
Un succès de Facebook pérenne dans le temps
On ne peut pas en dire autant de Twitter, qui peine à trouver un modèle économique satisfaisant. Le réseau a ainsi perdu 116 millions de dollars au second trimestre. A cela s’ajoute la difficulté du réseau à attirer de nouveaux usagers. Ainsi, si 328 millions de twittos ont été présents au second trimestre, il n’y a pas eu d’augmentation par rapport au premier trimestre.
A cela s’ajoute des bénéfices publicitaires qui ont chuté de 9% en un an, s’élevant toutefois à 489 millions de dollars. Pour l’expert Jan Dawson, « le contraste ne saurait être plus cruel » entre Facebook et Twitter.
Facebook et Twitter, des réseaux sociaux aux résultats contrastés
Il semblerait que Facebook, à la différence de Twitter, ait su innover et se renouveler de manière incessante depuis sa naissance en 2004. Cela s’est traduit par une très forte capacité à attirer de nouvelles personnes sur la toile.
Ces innovations prennent la forme de nouvelles options, comme la possibilité d’identifier des amis qui se situent à proximité ou les rétrospectives de publications. De même, le rachat d’Instagram et de WhatsApp ont été des stratégies payantes.
Pour Jan Dawson, Facebook « est en position de force », en mettant en avant ses techniques de « ciblage de publicité » et ses outils pour mesurer l’efficacité de ces publicités. C’est un point faible de Twitter, « qui se contente de dire aux annonceurs qu’il y a une plateforme formidable pour y mettre de la pub ». De même, l’analyse Trip Chowdry estime que Twitter, à la différence de Facebook, ne bénéficie pas d’une « audience de masse ».