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Quand l’art macabre de H.R. Giger a engendré Alien

Pop Culture > Films > Alien > Ridley Scott
Par Jordan Servan,  publié le 28 novembre 2025 à 10h00.
Pop Culture
Alien

Image d'illustration. Alien20th Century Fox / PR-ADN

Au moment de préparer le film Alien, la direction du studio Fox a exprimé des réserves à l’égard du style de H.R. Giger, craignant que son univers visuel ne soit jugé trop provocateur et sulfureux pour participer au projet.

Tl;dr

  • Alien devait être un simple B-movie avant que Ridley Scott et l’artiste H.R. Giger ne transforment le projet en œuvre majeure de la SF horrifique.
  • Le design du xénomorphe, inspiré du tableau Necronom IV, s’est élaboré dans un atelier secret où Ridley Scott et H.R. Giger ont façonné une créature jugée « obscène et sombre » mais parfaite pour la peur.
  • Entre effets pratiques et retouches numériques, la créature a évolué sans perdre son réalisme, donnant naissance à un mythe durable qui influence encore films, jeux et comics.

L’étrange genèse d’un monstre culte

Rarement une créature cinématographique aura autant marqué l’imaginaire collectif que l’Alien inventé par Ridley Scott. Pourtant, l’origine du projet était bien plus modeste : à la fin des années 1970, les scénaristes Dan O’Bannon et Ron Shusett pensaient accoucher d’un simple « B-movie », modeste film de science-fiction à petit budget. Inspirés à la fois par les mythes de gremlins sabotant les avions alliés et les classiques du cinéma fantastique comme The Thing from Another World ou Forbidden Planet, ils s’apprêtaient à conclure avec le roi du genre, Roger Corman, avant qu’une meilleure opportunité ne se présente.

L’art obscur au service de la peur

L’arrivée du peintre suisse H.R. Giger, repéré lors des déboires du projet Dune d’Alejandro Jodorowsky, allait bouleverser le destin du film. Son univers visuel singulier, déjà aperçu sur des pochettes d’albums pour Emerson, Lake & Palmer, fascine immédiatement Ridley Scott. Son tableau Necronom IV – figure humanoïde aux formes inquiétantes et presque indécentes – deviendra le modèle absolu de la créature. La Twentieth Century Studios hésite : c’est « obscène et sombre ». Ridley Scott tranche sans détour : « C’est parfait pour un film d’horreur. »

Le réalisateur se souvient avoir dû convaincre H.R. Giger, réticent à prendre l’avion, de s’installer dans un pub de Shepperton Village pendant neuf mois. Loin des projecteurs, ils peaufinent la bête dans un atelier quasi-secret, où Ridley Scott découvre chaque jour les évolutions inquiétantes du monstre.

L’évolution technologique : entre latex et pixels

Impossible d’évoquer le xénomorphe sans mentionner son héritage cinématographique. En 1979, faute de technologies numériques avancées, il fallait un acteur vêtu d’un costume sophistiqué pour donner vie à la créature imaginée par H.R. Giger. Le rendu final impressionne encore aujourd’hui par sa physicalité ; selon Ridley Scott lui-même, « rien n’était digital à l’époque ». Toutefois, il admet qu’une combinaison subtile entre effets numériques et animatroniques reste la recette magique : trop de numérique risque de trahir le réalisme tant recherché.

À ce titre, les dernières suites — en particulier « Alien: Covenant » — mettent en scène : des bébés aliens conçus comme des marionnettes, une finition numérique assurant la fluidité des mouvements, et toujours ce souci d’offrir aux acteurs un point d’ancrage physique sur le plateau.

L’héritage tentaculaire d’un mythe contemporain

Devenu symbole aussi sulfureux que fascinant, Alien continue d’inspirer films dérivés, jeux vidéo ou comics — jusqu’à croiser le chemin du Predator dans une improbable saga commune. Un monstre né dans l’obscurité des studios londoniens qui n’a rien perdu de son pouvoir subversif ni de sa capacité à incarner nos peurs modernes.

Le Récap
  • Tl;dr
  • L’étrange genèse d’un monstre culte
  • L’art obscur au service de la peur
  • L’évolution technologique : entre latex et pixels
  • L’héritage tentaculaire d’un mythe contemporain
En savoir plus
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