Predator: Badlands domine le box-office et établit un nouveau record pour la franchise

Le dernier opus de la saga Predator, Badlands, s’impose au box-office en surpassant le précédent crossover de science-fiction et établit ainsi un nouveau record de recettes pour la franchise, confirmant l’engouement du public pour cette série culte.

Une dynamique inédite pour la saga Predator

L’univers cinématographique de Predator semble vivre une renaissance inattendue. Après plusieurs succès marquants sur les plateformes de streaming, notamment avec Prey et Predator: Killer of Killers, la franchise opérait son retour tant attendu en salles obscures avec Predator: Badlands. Un pari risqué, tant la transition du petit écran vers le cinéma n’est jamais garantie. Pourtant, le dernier opus porté par Dan Trachtenberg a surpris son monde dès son lancement : les chiffres ont rapidement dépassé les projections initiales.

Bientôt un record au box-office pour Predator: Badlands ?

À ce stade, les données recueillies par Box Office Mojo positionnent Badlands au coude-à-coude avec le précédent détenteur du record domestique, à savoir Alien vs. Predator. À seulement quelques dizaines de milliers de dollars près — 80,24 millions contre 80,28 millions — il ne fait guère de doute que le cap sera franchi sous peu. Pour l’instant, il s’agit déjà du film principal de la saga ayant généré le plus de recettes aux États-Unis.

Cependant, une question demeure : jusqu’où ira cette ascension ? Quelques titres de l’univers étendu résistent encore, parmi lesquels :

• Aliens, 85,1 millions,
• Alien: Romulus, 105,3 millions,
• Prometheus, 126,4 millions.

Même si dépasser le score du classique signé James Cameron paraît envisageable à court terme, la marche devient nettement plus haute face aux deux autres.

L’emballement retombe : des perspectives réalistes mais prometteuses

Pour autant, l’engouement n’a pas duré. Dès sa seconde semaine d’exploitation, Badlands a vu ses entrées chuter d’environ 70 %, affichant ensuite un repli continu. La concurrence féroce des blockbusters comme Zootopia 2 ou encore Wicked: For Good, actuellement omniprésents sur les écrans, complique sa progression vers le haut du classement. Il faudrait ainsi engranger respectivement 25 et 46 millions supplémentaires pour espérer détrôner ses rivaux issus de l’univers Alien. Une performance qui relève presque du défi impossible.

L’avenir créatif entre prudence et ambition narrative

Reste que ce succès constitue une étape majeure pour la franchise. Inspiré par ce regain d’intérêt public et critique, Dan Trachtenberg, déjà auteur de trois volets aussi singuliers qu’indépendants dans leur ton et leur époque — l’un centré sur des guerriers comanches affrontant un Yautja, un autre adoptant le point de vue même d’une créature extraterrestre — entend poursuivre dans cette voie. Au lieu d’orchestrer dans la précipitation un nouvel affrontement « Alien vs. Predator  », il privilégie la cohérence narrative et la maturation des idées : « Il vaut mieux prendre le temps et construire patiemment quelque chose à la hauteur des attentes ».

Signe que l’aventure pourrait prendre un tournant inattendu… pourquoi pas avec le retour d’Arnold Schwarzenegger ? Pour l’heure, toutes les options semblent ouvertes.