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Pour le cofondateur d’Uber, la violence à l’encontre des conducteurs est un outil de croissance

Tech > Uber
Par Morgan Fromentin,  publié le 12 juillet 2022 à 13h00.

Les Uber Files mettent au jour des pratiques peu reluisantes, principalement, semble-t-il, sous l'impulsion de son ancien PDG Travis Kalanick.

Une quantité de documents dérobés viennent entacher les débuts d’une entreprise extrêmement populaire aujourd’hui, Uber. Baptisée Uber Files, cette fuite comporte environ 124 000 documents internes, y compris 83 000 emails et SMS échangés entre l’ancien PDG Travis Kalanick et d’autres cadres entre 2013 et 2017, année à laquelle Travis Kalanick a cédé son poste de PDG face à une vive controverse.

Les Uber Files mettent au jour des pratiques peu reluisantes

Avec l’International Consortium of Investigative Journalists (ICIJ), The Guardian a partagé ces documents avec 180 journalistes dans 40 media de 29 pays. Les documents montrent une entreprise prête à faire des choses que ses propres dirigeants pensaient “vraiment illégales”.

En 2016, par exemple, Travis Kalanick aurait demandé à des employés français d’encourager les conducteurs Uber à organiser une contre-manifestation face aux taxis. Lorsque l’un des cadres avertissait Travis Kalanick que “des voyous d’extrême droite” étaient présents, l’ancien PDG répondait : “Je pense que ça vaut le coup. […] La violence garantit le succès. Et il faut bien résister à ces gars, non ?”

Principalement, semble-t-il, sous l’impulsion de son ancien PDG Travis Kalanick

Un ancien dirigeant déclarait à The Guardian que la réponse de Travis Kalanick allait de pair avec une stratégie de “transformer en arme” les conducteurs, une manière de procéder que l’entreprise a répliqué dans d’autres pays.

Dans d’autres documents, on apprend comment l’entreprise a pu échapper aux autorités. Dans au moins 12 cas, Uber a ordonné à ses salariés de six pays, y compris en France, aux Pays-Bas et en Inde, d’utiliser le “dispositif d’arrêt d’urgence” (“kill switch”), un outil développé en interne pour protéger ses données. “S’il vous plaît, utilisez le kill switch ASAP. L’accès doit être fermé chez AMS”, faisant référence aux bureaux d’Amsterdam. À Montréal, par deux fois, les autorités ont pénétré les bureaux pour voir tous les ordinateurs et toutes les tablettes être effacées en même temps. D’après Uber, ce logiciel n’a plus été utilisé après 2017.

Après la publication de ces documents, Jill Hazelbaker, vice-président du marketing et des affaires publiques chez Uber, déclarait : “Nous n’avons aucune excuse pour ce comportement passé qui n’est pas en adéquation avec nos valeurs actuelles. […] À la place, nous demandons au public de nous juger sur ce que nous avons fait ces cinq dernières années et sur ce que nous ferons dans les années à venir.”

Le Récap
  • Les Uber Files mettent au jour des pratiques peu reluisantes
  • Principalement, semble-t-il, sous l’impulsion de son ancien PDG Travis Kalanick
En savoir plus
  • Les robotaxis de Waymo arrivent bientôt sur Uber dans la ville de Phoenix, aux États-Unis
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