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OpenAI revoit sa politique sur les figures disparues avec Sora

Tech > OpenAI > Sora
Par Jordan Servan,  publié le 19 octobre 2025 à 16h00.
Tech
OpenAI

Image d'illustration. OpenAIOpenAI / PR-ADN

Après avoir essuyé de vives critiques, OpenAI a retiré Martin Luther King Jr. de la liste des figures historiques générées par Sora, son outil d’IA. Cette décision relance le débat sur l’usage éthique de l’intelligence artificielle et la représentation des personnalités publiques.

Tl;dr

  • OpenAI suspend la génération de vidéos avec des figures publiques disparues, après une vive polémique autour de contenus jugés irrespectueux envers Martin Luther King Jr.
  • Sous pression des ayants droit et de Bernice King, l’entreprise met en place un système d’exclusion sur demande pour protéger l’image des personnalités décédées.
  • Ce cas illustre un vide juridique majeur autour des deepfakes historiques, opposant liberté créative et respect de la mémoire.

L’IA face à la mémoire des figures publiques

Le monde de l’intelligence artificielle vient d’être secoué par une décision retentissante : OpenAI suspend, pour l’instant, la génération de vidéos mettant en scène Martin Luther King Jr. via son application Sora. Cette annonce fait suite à une vague d’indignation après la diffusion de contenus qualifiés d’« irrespectueux » à l’égard du célèbre leader des droits civiques. Des vidéos montraient le pasteur évoquant des sujets aussi anecdotiques que les cookies ou Sam Altman, jusqu’à des détournements nettement plus troublants. Ce n’est pas un cas isolé : d’autres personnalités disparues, comme Kobe Bryant, Michael Jackson, ou encore JFK, se retrouvent aujourd’hui au cœur de controverses similaires.

Sous pression, OpenAI revoit sa copie

Dans cette affaire, le rôle déterminant joué par Bernice A. King, fille du pasteur, mérite d’être souligné. Par une prise de parole remarquée sur Instagram, elle a exigé la suppression immédiate des vidéos concernées. Face à la pression médiatique et à celle des ayants droit, OpenAI a officialisé une politique de « mise en pause » concernant la génération de contenu basé sur des figures décédées, tout en promettant la mise en place de garde-fous renforcés et un mécanisme clair d’exclusion pour les familles ou représentants officiels.

Ce changement intervient alors que l’entreprise, depuis le lancement de Sora, autorisait par défaut la création de ces portraits numériques tant qu’aucune opposition formelle n’était enregistrée. Pour beaucoup d’observateurs, il s’agit moins d’un revirement stratégique réfléchi que d’une réponse précipitée aux critiques.

L’éthique bousculée par la technologie

La question qui taraude désormais experts comme utilisateurs porte sur la frontière entre hommage et déformation. Si certains y voient une forme moderne de mémoire ou de satire, nombreux sont ceux qui dénoncent une possible dénaturation durable du récit historique. À ce jour, contrairement au droit d’auteur, la législation américaine protège inégalement le droit à l’image post-mortem—un vide juridique que les plateformes tentent maladroitement de combler.

Concrètement, OpenAI propose désormais aux ayants droit un système « d’opt-out ». Mais sans cadre réglementaire fort, ce dispositif reste fragile et ponctuel.

L’avenir incertain des deepfakes historiques

Le débat autour du contrôle des contenus IA ne fait que commencer. Parmi les pistes évoquées pour limiter les abus :

  • Mise en place d’une base de données recensant les figures interdites.
  • Système manuel sur demande explicite des ayants droit.

Reste que devant le volume phénoménal généré par ces outils, aucun système ne paraît infaillible. Plus globalement, cette affaire sonne comme un avertissement : à mesure que l’IA s’invite dans nos imaginaires collectifs, elle doit composer avec une exigence croissante de responsabilité—entre liberté créative et respect du souvenir. Les prochains mois seront décisifs pour savoir si ces garde-fous tiendront face à la montée en puissance du numérique génératif.

Le Récap
  • Tl;dr
  • L’IA face à la mémoire des figures publiques
  • Sous pression, OpenAI revoit sa copie
  • L’éthique bousculée par la technologie
  • L’avenir incertain des deepfakes historiques
En savoir plus
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