Open source : voici les logiciels recommandés par l’état
Voici la petite parution 2019 de la liste des logiciels libres de la SILL et recommandés par l’État français
Pour optimiser ses dépenses, tout en conservant un certain degré de fonctionnalité, l’État français a publié sa liste SILL 2019 de logiciels recommandés aux ministères.
Les recommandations logiciels de L’État
Comme chaque année, l’État français vient de se prononcer sur la liste des logiciels libres qu’il considère comme « à conseiller ». Cette liste, qui est avant tout destinée à ses ministères en vue d’établir un bon rapport entre coût et sécurité, privilégie donc l’efficacité et le caractère fonctionnel des applications, au détriment des effets de modes ou des outils de pointes dont il n’aurait pas l’utilité.
Ce classement, qui existe depuis 2012, défini donc le SILL (Socle Interministériel de Logiciels Libres) et désigne aussi bien les logiciels que l’État souhaite conserver dans sa liste, ajouter, ou simplement conserver. Notons que cette décision peut dans certains cas être prononcée favorablement à l’égard d’une version précise, mais négativement pour une autre version du même logiciel.
Alors que la précédente liste de logiciels était parue en février 2018, voici donc qu’est disponible le cru 2019. Celle-ci étant en perpétuelle évolution, on y trouve des applications classées « R » (recommandée), « O » (en observation), ou en « FR » (en fin de recommandation).
La liste de la SILL évolue
Dans ce document publié par la Dinsic (le service de modernisation de l’État), on remarque notamment l’entrée de la version open source Chromium, qui l’année précédente était encore à l’étude, en observation. Les logiciels DbFit et Fitnesse font en revanche leur sortie du SILL.
En matière de navigation pure sur le web, Firefox a cette année été priorisé. Pour ce qui est des recherches à effectuer sur la toile, la Dinsic recommande l’utilisation du moteur de recherche français : Qwant.
Sont également recommandés le logiciel Kubernetes pour l’orchestration, FileZilla pour le transfert de fichiers en FTP, Dupral pour la gestion CMS (contenu web), Docker pour gérer les applications, SquashTA, Selenium Server et IDE, Serveur NodeJS pour l’automatisation de tests internet, et KVM comme hyperviseur des applications.