Océans : ils devraient disparaitre de la surface de la Terre selon une étude
Les océans et la Terre ne devraient plus cohabiter dans plusieurs millions d’années selon les scientifiques, car ils devraient s’évaporer.
Les océans sur la Terre ne devraient plus être présents dans un milliard d’années selon les prévisions des scientifiques. Ces derniers ont eu recours à des modèles informatiques pour obtenir ces prévisions. L’assèchement des océans sera donc dû à l’augmentation de la luminosité du soleil. Ce phénomène est toutefois lent, car ils ne disparaîtront pas avant des millions d’années selon cette étude publiée ce mercredi dans la revue Nature. Le réchauffement climatique dû au soleil et non à l’Homme aura donc des répercussions sur notre planète puisque la chaleur et l’eau ne font pas bon ménage. Ainsi, notre étoile contribuera à l’évaporation des océans, mais le scénario exact n’est toutefois pas connu avec précision.
70 degrés sur la Terre
Les auteurs de cette étude estiment que la température sur Terre aura tendance à augmenter dans les prochaines centaines de millions d’années. Cela aurait des répercussions sur le réchauffement climatique qui aurait tendance sous l’effet du rayonnement solaire à s’emballer. Ainsi, les océans se mettraient à bouillir et un emballement de l’effet de serre serait également observé. Les scientifiques estiment désormais que les océans disparaîtront dans un milliard d’années alors que les précédents modèles proposaient un autre délai. En effet, les prévisions révélaient que l’assèchement se produirait dans 150 millions d’années. Le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) explique que les nouvelles estimations repoussent « de plusieurs centaines de millions d’années » celles obtenues précédemment.
Le nouveau visage de la planète bleue
Selon les scientifiques, le changement sur la surface de la Terre se produirait lorsque le flux solaire moyen sera aux alentours de 375W/m² contre 341W/m² aujourd’hui. Ainsi, les températures sur la surface de la Terre atteindraient près de 70 degrés. La Terre qui est également appelée « planète bleue » perdra cette couleur dans les prochaines centaines de millions d’années. Nous ne serons toutefois pas présents pour observer son nouveau visage.