Objectif 2024 : Trump veut accélérer le retour américain sur la Lune
Le calendrier initial prévoyait ce retour à l'horizon 2028. Le vice-président Mike Pence a sévèrement fait passer le message.
“Nous sommes aujourd’hui dans une course à l’espace comme nous l’étions dans les années 1960”, a martelé mardi le vice-président Mike Pence à l’occasion d’une réunion du Conseil national de l’espace, à Huntsville dans l’Alabama.
Dans un discours sévère à l’encontre de la Nasa, il a jouté : “Sur ordre du président, la politique officielle de cette administration et des Etats-Unis d’Amérique est de faire revenir des astronautes américains sur la Lune d’ici cinq ans”.
Une femme destinée à poser le pied sur la Lune
Il a également confirmé ce que l’Agence spatiale avait évoqué, à savoir qu’une femme serait la prochaine à fouler le sol lunaire : “La première femme et le prochain homme sur la Lune seront des astronautes américains, lancés par des fusées américaines depuis le sol américain”.
Mais la Nasa avait prévu un retour en 2028, précédé par l’envoi de robots et d’équipements. Pour le gouvernement Trump, “Cela ne suffit pas. Nous valons mieux que cela. Cela nous a pris huit ans pour aller sur la Lune la première fois, il y a cinquante ans, alors que nous ne l’avions jamais fait. Cela ne devrait pas nous prendre 11 ans pour y retourner”.
La Chine, le plus grand rival
Et des mots rappelant ceux de la Guerre froide ont aussi été utilisés par le vice-président : “Nous sommes engagés dans une course spatiale tout comme dans les années 1960, mais les enjeux sont plus importants”. En effet, l’envoi récent d’un robot sur la face cachée de notre satellite révèle ainsi “son ambition de saisir l’avantage lunaire”.
Un message clair a ainsi été adressé à la Nasa : “Si les fusées privées sont la seule façon de ramener des astronautes américains sur la Lune dans cinq ans, alors ce seront des fusées privées”. Réponse quelques minutes plus tard de Jim Bridenstine, qui est à la tête de l’Agence spatiale : “Message parfaitement reçu”.