Mark Hamill : comment un film culte de monstres a déclenché sa vocation d’acteur

Le film King Kong de 1933 a éveillé chez Mark Hamill l’amour du cinéma et des univers fantastiques.

Une vocation née devant King Kong

Bien avant de devenir le célèbre Luke Skywalker de Star Wars, Mark Hamill n’était qu’un jeune garçon captivé par le pouvoir évocateur du cinéma. Ce n’est ni la science-fiction, ni la romance, mais bel et bien une créature géante qui va bouleverser son existence : l’imposant gorille du King Kong originel, celui de 1933 co-réalisé par Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack.

Face à ce chef-d’œuvre en noir et blanc, Mark Hamill est frappé d’une révélation : il veut lui aussi participer à la magie qui donne vie aux monstres. Sa propre confession en dit long : « Ce film m’a attrapé enfant, et je me suis dit : « Je veux travailler là où on fait vivre des dinosaures » ». Si les histoires d’amour du film lui échappent à l’époque, les créatures fantastiques, elles, restent gravées dans sa mémoire.

Les coulisses comme source d’émerveillement

Mais la fascination de Mark Hamill ne s’arrête pas au simple jeu d’acteur. En découvrant l’ampleur du travail nécessaire pour créer un univers aussi époustouflant que celui de King Kong, il entrevoit un monde bien plus vaste derrière la caméra. Effets spéciaux signés Willis H. O’Brien, décors minutieux, animation image par image : autant de métiers méconnus qui suscitent chez lui une admiration durable.

Lorsqu’il feuillette des magazines comme Famous Monsters, le jeune Mark Hamill prend conscience de toutes les mains qui œuvrent dans l’ombre. Il se souvient : « J’ai réalisé qu’il y avait l’équipe caméra, ceux qui construisent les décors, les costumiers… même les traiteurs ! Je me disais : si je ne peux pas être devant la caméra, au moins je pourrais graviter autour. »

L’héritage durable du monstre mythique

Ce goût prononcé pour les mondes imaginaires ne quittera jamais vraiment Mark Hamill. Plus tard, il multiplie les rôles marquants tout en gardant une affection particulière pour cet univers peuplé de monstres géants — quitte à prêter sa voix à des films mineurs comme Wolf Tracer’s Dinosaur Island ou à évoquer avec humour le légendaire gorille dans des chansons loufoques (Royalties sur Quibi). Preuve s’il en fallait qu’un simple émerveillement d’enfant peut dessiner toute une trajectoire artistique.

Pour résumer ce parcours atypique :

• Cinéma de monstres : Déclencheur fondamental de sa passion.
• Coulisses du 7e art : Objet d’une curiosité jamais démentie.
• Aventure hollywoodienne : Façonnée par un rêve né devant un écran.

Finalement, derrière chaque icône se cache parfois… un petit garçon fasciné par un monstre en stop-motion.