Watson, le super-ordinateur d’IBM qui s’attaque au cancer
La puissance du super-ordinateur Watson d’IBM semble être sans limite. C'est dans le domaine de la santé qu'il va être désormais utile en s'attaquant au cancer. IBM vient de signer un partenariat avec 14 cliniques spécialisées.
IBM a annoncé cette semaine un partenariat avec 14 cliniques et centres spécialisés dans le traitement du cancer. Le géant informatique va mettre son super-ordinateur à leur disposition afin d’accélérer la recherche des traitements spécialisés. Grâce à sa puissance, Watson va pouvoir analyser l’ADN des tumeurs cancéreuses beaucoup plus rapidement.
IBM : Watson, un super-ordinateur à tout faire
En 2011, le super-ordinateur Watson, baptisé ainsi en référence au premier PDG d’IBM Thomas Watson, avait fait parler de lui en remportant le jeu télévisé Jeopardy face aux meilleurs concurrents “humains” des Etats-Unis. Cette semaine, il a même été en mesure de concocter des recettes de cuisine qui ont été goûtées lors d’une conférence donnée par IBM, après avoir ingéré les recettes contenues dans le magazine Bon appétit et analysé les mélanges de saveur. Il est arrivé à imaginer des recettes auxquelles personne n’aurait pensé en analysant les composés chimiques des ingrédients et en trouvant la meilleure combinaison.
Watson est un champion quand il s’agit d’analyser un très grand nombre de données. “L’application de la technologie est sans limite, partout où il existe de larges quantités de données à ingérer”, expliquait Mike Rhodin, vice-président d’IBM chargé de Watson.
Watson va analyser les tumeurs cancéreuses
La société IBM vient d’annoncer un partenariat avec 14 cliniques et centres spécialisés américains dans le traitement du cancer. Elle va mettre à disposition son super-ordinateur afin d’aider les cancérologues dans le choix d’un traitement adapté à la personne malade et au type de tumeur lorsque la médecine génique est utilisée. Avant de proposer un traitement, le cancérologue prélève un morceau de la tumeur afin de la séquencer génétiquement. Il doit ensuite étudier les données et les mutations. C’est lors de cette étape que Watson viendrait en aide au cancérologue en analysant les données en quelques minutes alors que ce travail prendrait des semaines s’il était effectué par les médecins. Beaucoup plus de patients pourraient alors bénéficier de ce type de traitements personnalisés.
Selon IBM, de nombreux cancers seraient concernés par ce type de traitement génique : mélanomes, lymphomes, cancer des ovaires, du pancréas, du poumon, du cerveau, du sein ou colorectal.