La série « Bienvenue à Derry » dévoile sa séquence la plus terrifiante de Pennywise dans l’épisode 2

Image d'illustration. It Welcome to DerryIt Welcome to Derry
Le deuxième épisode de la série "Welcome To Derry" marque un tournant avec une scène particulièrement marquante : Pennywise, le célèbre clown terrifiant, y apparaît dans une séquence d’une rare intensité, la plus choquante vue jusqu’à présent.
Tl;dr
- Pennywise exploite peurs et traumatismes d’enfants à Derry.
- Premiers épisodes très violents : morts, visions cauchemardesques.
- Lilly et Ronnie confrontées à des horreurs inédites.
Un climat de terreur inédit à Derry
Dans l’univers glaçant de « Ça : Bienvenue à Derry », le spectateur découvre une facette encore plus sombre de la créature mythique imaginée par Stephen King. Dès les premiers épisodes, la petite ville de Derry est secouée par une succession de disparitions et de morts d’enfants, une spirale de violence rarement vue jusque-là dans les adaptations du roman. Ici, le mal ne se contente pas de rôder dans l’ombre : il s’exprime au grand jour, et même la lumière peine à dissiper l’atmosphère d’oppression qui pèse sur la communauté.
L’expérience traumatique de Ronnie : l’horreur à son paroxysme
Parmi les moments les plus marquants, difficile d’ignorer la séquence où Ronnie (interprétée par Amanda Christine) affronte l’une des hallucinations les plus viscérales orchestrées par Pennywise. Tandis qu’elle cherche refuge auprès d’un souvenir maternel, le cauchemar s’impose : drap transformé en utérus, fluides organiques et visage maternel déformé s’enchaînent jusqu’à un affrontement quasi inhumain. Accusée malgré elle d’être responsable du décès de sa mère à la naissance, Ronnie doit littéralement rompre le cordon ombilical pour espérer échapper à cette vision où s’entremêlent culpabilité profonde et terreur pure. Une scène saisissante qui pousse l’exploitation du traumatisme infantile dans ses retranchements.
Pennywise, maître des peurs enfantines
Le fil conducteur reste l’art avec lequel Pennywise manipule les peurs intimes. Il ne se contente pas d’effrayer : il sonde les failles psychiques pour transformer chaque insécurité en supplice tangible. La série prend soin de rappeler que le monstre n’agit pas au hasard ; il amplifie ce que chaque enfant souhaite dissimuler ou oublier. Ce mécanisme est mis en parallèle avec une autre scène mémorable : celle vécue par Lilly, prisonnière d’un supermarché où les bocaux de cornichons prennent vie pour recracher des morceaux humains – écho glaçant au décès du père dans l’usine familiale.
Il convient ici de souligner quelques faits saillants pour saisir toute la portée du mal qui ronge Derry :
- Pennywise cible spécifiquement les faiblesses intérieures non résolues.
- L’utilisation du body horror accentue l’impact psychologique des scènes.
- La série tisse une toile où peur surnaturelle et réalités sociales (racisme institutionnel, manipulation policière) se rejoignent.
Des visions toujours plus dérangeantes
L’alchimie opérée par les créateurs Andy et Barbara Muschietti, entre hommage aux origines et réinvention radicale, confère à « Ça : Bienvenue à Derry » une profondeur nouvelle. Cette saison expose sans détour comment la peur — qu’elle soit viscérale ou sociale — peut façonner un destin collectif. Un choix narratif fort, qui laisse présager que la bête tapie sous Derry n’a pas encore révélé toute son ampleur.