Kepler a découvert 100 nouvelles exoplanètes
Le télescope spatial Kepler continue d'avancer malgré les avaries et a découvert une centaine de nouvelles exoplanètes.
Alors que la communauté scientifique s’apprête à pleurer la fin du petit robot Philae qui ne donne plus signe de vie depuis quelques semaines, d’autres engins spatiaux continuent leur mission.
C’est notamment le cas du télescope spatial Kepler qui continue avec brio sa chasse aux exoplanètes. Malgré quelques problèmes techniques, le télescope de la Nasa a découvert une centaine de nouvelles exoplanètes ces dernières semaines.
Kepler continue sa mission coûte que coûte
C’est la Nasa qui a annoncé la nouvelle. Alors qu’il sillonne l’espace depuis 2009, le super télescope continue d’apporter une formidable contribution à l’histoire de la conquête spatiale.
Grâce à son capteur de 95 millions de pixels, rien ne semble échapper au regard de Kepler qui cumule les découvertes de nouvelles exoplanètes au fil de son avancée hors de notre système solaire. Pourtant, le télescope n’est pas au mieux de sa forme et donne du fil à retordre aux ingénieurs de l’agence spatiale américaine.
NASA's Kepler spacecraft has located 100 new planets: https://t.co/SKxhJPodbq
— National Geographic (@NatGeo) January 8, 2016
Bientôt un nouvel allié pour Kepler
En effet, depuis 2013, Kepler souffre d’un petit handicap, le super télescope a une patte folle. Il souffre en effet d’une paralysie de l’une de ses roues ce qui l’empêche de se déplacer rapidement dans l’espace et surtout, oblige les scientifiques à le repositionner tout les trois mois sous peine de ne plus pouvoir contrôler sa trajectoire.
Ce qui ne l’empêche pas d’avoir découvert des centaines d’exoplanètes (1032 confirmées par la Nasa à ce jour) et surtout, 3 planètes plus grosses que notre planète Terre. Trois objets qui brillent plus fort que notre soleil. Dans tous les cas, Kepler va bientôt recevoir un soutien de poids dans son travail. En 2017 la Nasa, en collaboration avec le MIT, lancera dans l’espace la sonde TESS à l’aide du lanceur Pegasus XL de la société Orbital Sciences.