Jurassic World : Ce film de Ridley Scott, autre qu’Alien, a inspiré le renouveau de la saga
Si la saga Jurassic World évoque souvent des influences cinématographiques marquantes, l’œuvre de Ridley Scott qui a le plus inspiré le film Rebirth ne serait pas Alien, mais une autre création du réalisateur britannique, moins fréquemment citée.
Tl;dr
- Influences majeures : Alien, Kingdom of Heaven, Spielberg.
- Nouveau dinosaure D-Rex : design inspiré et naturalisme visuel.
- Jurassic World Rebirth sort le 2 juillet au cinéma.
Une nouvelle ère pour Jurassic World
Sur l’île originelle de Jurassic Park, une équipe d’élite, incarnée par Scarlett Johansson, Mahershala Ali et Jonathan Bailey, s’embarque dans une mission secrète aux enjeux scientifiques et humains inédits. Leur objectif ? Récupérer l’ADN de dinosaures afin de mettre au point un médicament révolutionnaire, capable de sauver d’innombrables vies. C’est dans ce contexte que Jurassic World Rebirth, attendu en salles le 2 juillet, promet de renouer avec l’esprit d’aventure et d’innovation qui a fait le succès de la saga.
L’inspiration derrière le D-Rex
Au cœur de cette renaissance, un nouveau prédateur attire tous les regards : le D-Rex. Imaginé comme une créature hybride, il s’inspire directement du célèbre Rancor de la saga Star Wars pour sa mâchoire menaçante, mais aussi du Xénomorphe d’Alien, reconnaissable à sa tête allongée. Selon le réalisateur Gareth Edwards, ces influences, loin d’être anecdotiques, ont façonné la silhouette inquiétante du dinosaure, qui se distingue également par ses six membres. Mais c’est peut-être un autre film qui a marqué plus profondément la direction artistique du projet.
L’héritage visuel de Ridley Scott et Mathieson
Dans un entretien accordé à SFX Magazine, Edwards confie avoir puisé son inspiration dans l’esthétique saisissante du film historique Kingdom of Heaven. Le travail du chef opérateur John Mathieson, collaborateur régulier de Ridley Scott, a été jugé si parfait que même les équipes du studio et le légendaire Steven Spielberg, producteur exécutif et figure tutélaire de la franchise, ont approuvé son recrutement. Il faut dire que Mathieson n’en est pas à son coup d’essai : nommé aux Oscars pour son travail sur Gladiator, il compte aussi à son actif des superproductions telles que X-Men: First Class ou Doctor Strange in the Multiverse of Madness.
Effets spéciaux : réalisme avant tout
La réussite visuelle ne saurait toutefois reposer uniquement sur la lumière ou le cadre. Pour insuffler aux dinosaures un aspect authentique — loin des créatures anthropomorphisées — Gareth Edwards a fait appel à l’expertise de David Vickery. Ce superviseur VFX chevronné (Harry Potter et les Reliques de la Mort – Partie 2 ; Jurassic World: Fallen Kingdom ; Avatar: The Way of Water) avait pourtant tourné la page des films à dinosaures… jusqu’à ce qu’Edwards lui propose une approche novatrice :
- S’appuyer sur des séquences animalières réelles pour chaque plan clé.
- Mélanger les effets numériques à un traitement « naturaliste » hérité du premier Jurassic Park.
Avec cet équilibre entre héritages cinématographiques et innovations technologiques, Jurassic World Rebirth entend bien surprendre autant qu’il rend hommage à ses illustres prédécesseurs.