Huawei officialise HarmonyOS
Le système d'exploitation, anciennement dénommé HongMeng, est conçu pour fonctionner sur une multitude d'appareils, des smart TV aux enceintes connectées en passant par les ordinateurs et autres smartphones. Pour autant, il n'est pas un concurrent d'Android.
Huawei, sorti de la tourmente dans laquelle l’administration américaine l’avait empêtré, continuait de travailler sur son micrologiciel HongMeng. Si la firme ne pouvait ainsi compter sur le matériel américain pour élaborer ses smartphones et relancer ses lignes de production d’ordinateurs (Huawei visait la 1ère position mondiale sur ce secteur à l’horizon 2022), elle affirmait en revanche ne pas être dépendant de Google pour le système d’exploitation de ses smartphones. L’OS baptisée HongMeng aurait même été “60% plus rapide qu’Android“. Ce n’est que récemment que Huawei a démenti ces rumeurs, Catherine Chen, vice-présidente de Huawei, affirmait même lors d’une table ronde à Bruxelles que HongMeng OS était en réalité destiné à des usages industriels et à l’IoT. Derrière ce coup de comm’ se cachait cependant l’annonce qu’a fait la firme aujourd’hui.
Un micrologiciel contre la dualité iOS/Android
La firme qui ne cesse de croître, annonçant encore récemment 23% de croissance pour sur les deux premiers trimestres 2019 par rapport à la même période l’an passé, ne ralenti devant rien. Ainsi elle présente aujourd’hui un micrologiciel qui n’est basé ni sur UNIX ni sur Linux et se présente véritablement comme une alternative à la dualité des écosystèmes logiciel d’Apple et Google. Développé en source ouverte, il pourra bénéficier des contributions des développeurs et d’une grande transparence. Sa force principale réside cependant dans sa souplesse : adaptable aussi bien aux voitures qu’aux appareils électroniques quotidien, HarmonyOS tend vers une solution unique pour gérer différents appareils.
Compatible avec les applications Android
Curiosité du micrologiciel : il est compatible avec les applications Android, mais ne supporteraient pas cependant le magasin d’applications Play Store de Google. Ce grand écart logiciel qu’ont choisi les développeurs devraient pouvoir laisser à Huawei toute la latitude nécessaire au déploiement d’HarmonyOS sur les smartphones du fabricant sans affecter le contenu installé. A priori. Car à ce jour, Huawei n’a toujours pas confirmé officiellement l’existence d’un smartphone capable de prendre en charge l’OS.