Grâce à un ransomware, les transports de San Francisco deviennent totalement gratuits
Suite à un piratage, la régie de transports de San Francisco a dû se résoudre à faire voyager ses usagers gratuitement.
Grâce à l’action de pirates informatique, les habitants de la ville américaine de San Francisco (Californie) ont eu la joie de profiter des transports en commun gratuitement ce samedi 26 novembre. Une décision prise par la régie de transports locale pour éviter tout incident.
Les pirates prennent le contrôle des écrans
Toute cette histoire, confirmée via un communiqué par la SFMTA (la régie de transport de San Francisco), a débuté vendredi soir. Soudainement, 2000 des 8656 postes informatiques utilisés par la régie de transport affiche un message indiquant « Vous avez été piratés, vos données sont cryptées » avec l’adresse mail des hackers.
Vous l’avez compris, la SFMTA a été la cible d’une attaque de type ransomware, une méthode très utilisée ces derniers temps dans laquelle les pirates exigent une rançon pour débloquer les systèmes attaqués.
.@sfmta_muni giving free rides today because hackers shut down the computer system. Employee computers showing this pic.twitter.com/fvVnUayWVG
— CBS News Bay Area (@KPIXtv) November 27, 2016
Le problème pour la régie de transport, c’est que les hackers ont également bloqué le système de billetterie. Pour éviter tout problème aux voyageurs, la SFMTA a alors pris la décision de permettre aux usagers de voyager gratuitement sur toutes ses lignes le temps que le problème soit résolu, soit de vendredi soir à samedi matin.
All @sfmta_muni #Muni train machines are down. Investing the problem. All rides are free for now! pic.twitter.com/G2hfCZoT2T
— Lisa Amin Gulezian (@LisaAminABC7) November 27, 2016
Le hacker contacté
Les journalistes du San Francisco Examiner sont parvenus à entrer en contact avec les responsables de ce piratage. Ces derniers, qui réclamaient une rançon de 100 bitcoins, ont indiqué avoir mené cette attaque seulement pour l’argent. Les hacktivistes pourront être déçus !
La SFMTA de son côté a indiqué à la presse locale qu’elle n’a pas payé la rançon demandée et que les données personnelles des usagers n’avaient pas été compromises. Une version qui aurait été confirmée par les hackers.