Google tente d’oublier l’Europe
Les réactions sur la mise en place du droit à l'oubli affluent chez Google.
L’Europe, ce merveilleux continent et ses différentes poursuites juridiques à l’encontre des géants du web. Voici comment résumer, de manière succincte, la vision de l’Europe pour Google. En effet, depuis la mise en place de l’obligation pour les moteurs de recherche du droit à l’oubli Google ne s’en sort plus dans certains pays comme le Royaume-Uni et les médias réagissent de manière unanime.
La réaction de Google à la décision de mettre en place un tel droit pour l’Union Européenne est on ne peut plus claire et donne le ton, il s’agit d’une “déception”. Difficile de faire plus court. Le patron de Google, Éric Shmidt va même plus loi en indiquant qu’il y a « un équilibre entre le droit à l’oubli et le droit de savoir ». Les Européens « sont du mauvais côté » du point d’équilibre, a-t-il dit lors d’une réunion d’investisseurs.
Une mesure similaire en Californie
Le célèbre quotidien New York Times va même plus loin en indiquant qu’avec cette mesure et “une telle purge, les Européens seront moins bien informés ; les journalistes et les voix dissidentes auront plus de mal à se faire entendre”. Là encore, ça donne le ton ! Vous l’aurez compris, outre-Atlantique on est très loin de souhaiter la bienvenue à cette nouvelle mesure. Il y a d’ailleurs fort à parier que toute une armée d’avocats et de juristes est déjà en train de plancher sur une échappatoire pour les géants du web.
Pour autant, dans toutes ces réactions, la presse a légèrement tendance à oublier la mise en place, il y a peu, d’une mesure similaire en Californie où il est possible, pour les jeunes de moins de 18 ans, d’effacer les données qu’ils ont mises en ligne.