Gareth Edwards, aux commandes de Jurassic World Rebirth, a bénéficié de conseils précieux de Spielberg
Pour réaliser Jurassic World Rebirth, Gareth Edwards a pu bénéficier de l’expérience de Steven Spielberg. Le cinéaste légendaire lui a transmis des conseils essentiels pour mener à bien ce nouveau chapitre de la célèbre saga préhistorique.
Tl;dr
- Gareth Edwards dirigé « Jurassic World Rebirth » avec Spielberg.
- Conseil clé de Spielberg : laisser le public sur sa faim.
- Appui de Spielberg décisif face au studio et aux notes.
La marque Spielberg dans l’ombre de « Jurassic World Rebirth »
Rarement un réalisateur n’aura bénéficié d’un mentorat aussi marquant. Pour Gareth Edwards, la pression était déjà palpable en reprenant le flambeau de franchises cultes — après avoir relancé le MonsterVerse avec « Godzilla » en 2014, puis signé un succès intergalactique avec « Rogue One : A Star Wars Story ». Mais l’aventure autour de « Jurassic World Rebirth », septième volet d’une saga incontournable, ajoute une dimension supplémentaire : l’omniprésence de Steven Spielberg, créateur du mythe.
L’influence de Spielberg, entre conseils et arbitrages décisifs
Impossible d’ignorer le poids du cinéaste légendaire. Si Spielberg, à la fois réalisateur historique et producteur, demeure un pilier du projet, il a surtout insufflé à Edwards une vision singulière. Lors d’échanges évoqués dans Syfy Wire, un conseil en particulier s’est imposé : « Faire un film pour le cinéma, c’est comme préparer un repas : il faut que le spectateur reparte avec l’envie d’en reprendre. S’il est rassasié, c’est raté. » Un principe qui déstabilise d’abord l’instinct naturel du réalisateur — satisfaire pleinement le public — mais dont il saisit rapidement la subtilité : il vaut mieux éveiller curiosité et désir plutôt que combler toutes les attentes dès la première projection.
L’appui stratégique face aux studios et aux notes
Sur les tournages de blockbusters, les retours des studios s’accumulent souvent au détriment de la créativité. Mais là encore, l’intervention de Spielberg change radicalement la donne. Avec une pointe d’humour, Edwards confie : « Difficile de contester ses suggestions quand on regarde son palmarès… Il suffit presque d’appliquer à la lettre chaque note ! » En clair, lorsqu’il s’agissait d’imposer une idée auprès des décideurs chez Universal Pictures, pouvoir évoquer l’aval du maître devenait un argument imparable : « Citer Steven équivaut à passer au bulldozer face aux objections. »
Nouveautés et héritage dans ce nouveau chapitre jurassique
Pour cette suite scénarisée par David Koepp, auteur du script original de « Jurassic Park », Ile Saint-Hubert, nouvel environnement insulaire, ainsi qu’une galerie inédite de dinosaures font leur apparition. Et si le film rencontre déjà un succès commercial à sa sortie en salles, impossible de ne pas percevoir ce subtil dosage entre fidélité à l’héritage Spielbergien et souffle nouveau insufflé par son réalisateur.
Entre transmission et adaptation, « Jurassic World Rebirth » illustre avec finesse comment un géant du cinéma façonne encore les récits contemporains – même sans tenir la caméra.