Fake News : Tim Cook veut lutter contre les fausses informations
Les Fake News font de plus en plus l’actualité depuis que des journaux ont accusé les géants du web d’avoir facilité leur diffusion et d’avoir largement influencé le cours de l’élection américaine, en propageant de fausses informations.
Facebook, très largement mis en avant par les journalistes comme l’un des responsables de cette très large diffusion des fausses informations, a indiqué qu’il mettrait tout en œuvre pour lutter contre les Fake News. Google a suivi le mouvement et c’est désormais Apple qui dévoile sa volonté de partir en guerre contre ce phénomène en forte croissance.
Tim Cook : les fake news détruisent le cerveau des gens
Tim Cook le patron de la firme de Cupertino a d’ailleurs indiqué vouloir mettre en place une « campagne de grande envergure » dans les écoles par exemple, afin de sensibiliser les plus jeunes à toujours vérifier les informations qu’ils lisent. D’après l’homme d’affaires, les fake news «détruisent le cerveau des gens».
Le patron de la firme à la pomme a expliqué : « nous traversons une période dans laquelle, malheureusement, ceux qui réussissent sont ceux qui s’emploient à faire le plus de clics possible, pas ceux qui essaient de transmettre la vérité. Cela détruit le cerveau des gens. Nous sommes trop nombreux à nous plaindre de cela mais à n’avoir pas encore compris quoi faire ».
« Nous devons créer des outils pour réduire le volume de fausses informations »
Sans donner de précisions sur ses ambitions ou sur les moyens à mettre en œuvre pour limiter la propagation des fausses informations, Tim Cook a déclaré : « Nous, entreprises technologiques, devons créer des outils pour aider à réduire le volume de fausses informations », ajoutant : « sans empiéter sur la liberté d’expression et la liberté de la presse ».
Pour rebondir sur cette déclaration, on peut justement évoquer les récents outils mis en place par Google et Facebook, dont nous parlions il y a encore quelques jours dans cet article. En effet, Facebook permettra de dénoncer des informations douteuses, qui seront ensuite vérifiées par 8 médias dans l’hexagone, à savoir : L’Express, l’AFP, France Médias Monde, BFMTV, France Télévisions, Le Monde, 20 Minutes et Libération. Si au moins deux de ces médias considèrent qu’il s’agit d’un fake, l’article sera d’une part très sérieusement pénalisé et il sera affiché “article contesté par des tiers” et d’autre part, le site perdra ses revenus publicitaires. De quoi casser le modèle économique des sites à fake news…
De son côté, Google s’est associé à First Draft News et lance un outil de signalement où cette fois ce sont 17 rédactions qui auront la charge de vérifier les articles.