Facebook : un modèle économique controversé et des alternatives qui se développent
Après l'affaire Cambridge Analytica, c'est dans un contexte de scandale que le modèle économique de Facebook semble controversé. Sur les réseaux le terme « #DeleteFacebook » prolifère et des alternatives au réseau social se développent.
Alors que l’ombre du scandale de Cambridge Analytica pèse sur Facebook, le réseau social est pointé du doigt quand à sa politique économique. Ce sont tout de même des millions de données personnelles que Facebook a laissé échapper et mystérieusement aspirées par Cambridge Analytica.
Facebook en ligne de mire après le scandale de Cambridge Analytica
Dans ce contexte de crise, Tim Cook le PDG d’Apple en a profité pour affirmer sa désapprobation du système économique Facebook, expliquant « Nous pourrions gagner une tonne d’argent si nous monétisions notre client, si notre client était notre produit. Nous avons choisi de ne pas le faire ».
De son côté, Mark Zuckerberg a déclaré se soucier de ses clients, estimant que Facebook « ne sert pas que les personnes riches », et précisant « Cet argument, que si vous ne payez pas nous ne pouvons pas nous soucier de vous, [est] extrêmement désinvolte ».
Mark Zuckerberg réagit, pendant que des alternatives à Facebook se développent
Alors que Tim Cook rappelle le vieil adage « Si un service est gratuit, c’est l’utilisateur qui est le produit » et par la même la nécessité pour toute entreprise de produire un bénéfice pour subsister, Mark Zuckerberg admet que « la publicité est le seul modèle rationnel qui lui permette de donner accès à un service au plus grand nombre ».
Mais le fait est qu’une méfiance semble se développer face à Facebook et l’on voit apparaître sur les réseaux sociaux le mot clé « #DeleteFacebook ». Certaines personnalités quittent le navire, comme le milliardaire Elon Musk qui a choisi d’effacer toutes traces de ses activités du réseau social.
Des alternatives à Facebook se développent, comme Diaspora, Ello ou EyeEm proposant des services équivalents, mais dont un argument phare est la non-centralisation des données. L’investisseur Jason Calacanis propose notamment 100 000 dollars à celui qui proposera la meilleure alternative, jugeant que « Facebook est une force destructrice pour notre société ».