Facebook : une réaction aux accusations de tracking abusif
Selon Facebook, les accusations de traking abusif faites par la CNIL belge à l’encontre du réseau social ne seraient pas justifiées et évoque un simple bug.
Nous vous parlions début avril de la nouvelle polémique concernant Facebook et le respect de la vie privée des internautes. Le réseau social avait en effet été épinglé par la Commission de Protection de la vie privée (l’équivalent de la CNIL en Belgique) qui lui reprochait de tracker abusivement les utilisateurs passifs et même ceux qui n’étaient pas inscrits sur la plateforme.
Une politique qui allait à l’encontre de la législation européenne sur l’utilisation des cookies qui, vous le savez maintenant, exige de prévenir l’internaute de l’utilisation de cookies avant de poursuivre la navigation sur un site. Facebook a tenu à revenir sur cette affaire et sur les nombreuses erreurs d’interprétations commises par l’organisme de contrôle belge.
Facebook répond aux accusations
C’est dans un message de Richard Allan en personne, le directeur européen des politiques publiques et de communications de Facebook que la réponse cinglante du réseau social a été publiée. Pour lui, l’étude de la Commission de Protection de la vie privée est totalement biaisée et truffée d’erreur.
L’homme revient longuement sur l’accusation du traçage des utilisateurs via un cookie implanté dans le fameux bouton « like » que l’on retrouve un peu partout sur la toile.
Un bug et non de la surveillance selon Facebook
Pour Richard Allan, ce cookie n’a absolument pas été placé intentionnellement dans ce plugin par les équipes de Facebook. Il s’agirait simplement d’un bug pour lequel un correctif serait en cours de développement dans les bureaux de Facebook.
Mr Allan a également tenu à rappeler que le réseau social laissait libre choix à ses utilisateurs dans la gestion de leurs paramètres de confidentialité. Il est possible de retrouver l’ensemble de l’argumentation de Richard Allan sur la newsroom de Facebook, dans tous les cas, l’homme ne précise pas si les données récoltées par ce « bug » ont été utilisées ou non à des fins de suivi publicitaire…