Facebook accusé de plagiat de datacenters
Facebook est accusé d’avoir plagié la technologie de datacenter modulable de la société britannique BladeRoom Group.
Facebook aurait-il copié sur ses petits camarades ? C’est en tout cas ce que lui reproche la société BladeRoom Group (BRG), spécialiste dans la conception de datacenter modulaires, qui accuse Facebook d’avoir copié ses méthodes de travail pour le développement de son projet de « Rapid Deployment Data Center ».
Facebook poursuivi pour plagiat de datacenters
En 2011, Facebook lançait l’initiative Open Compute Project en association avec les géants du secteur high-tech afin de partager les connaissances de chacun en matière d’innovations hardware. À l’occasion du regroupement de l’association de 2014, Facebook présentait son concept révolutionnaire de datacenter modulable, le “Rapid Deployment Data Center”.
Un concept qui apporte une flexibilité accrue pour répondre efficacement à des besoins de montée en charge grâce à des modules préfabriqués et montés en usine. Cela simplifie le processus d’évolution du datacenter puisque ces modules n’ont plus qu’à être installés sur le lieu d’exploitation. Une innovation de taille, mais que Facebook aurait volé chez BladeRoom Group.
BladeRoom Group porte plainte contre Facebook
La société britannique revendique la paternité de ce type de module qu’elle aurait créé en 2008. BRG précise que la société avait été contactée en 2011 par Facebook qui lui proposait un partenariat pour déployer ensemble ce type de datacenter.
La présentation du “Rapid Deployment Data Center” par Facebook en 2014 a été la goutte d’eau de trop pour BRG qui a décidé de porter plainte contre la société de Mark Zuckerberg. Une plainte motivée par « Les méfaits de Facebook qui auraient pu rester cachés s’il avait décidé que voler la propriété intellectuelle de BRG suffisait. À la place, Facebook est allé plus loin en encourageant d’autres acteurs à utiliser la propriété intellectuelle de BRG à travers son initiative Open Compute Project. »
BRG devra maintenant fournir les preuves de ce qu’elle considère comme un vol manifeste de la part de Facebook dans un domaine où de nombreuses sociétés font leurs propres recherches afin d’optimiser l’efficacité énergétique des datacenter.