Droit à l’oubli numérique : Google refuse 50% des demandes
Mauvaise volonté du côté de chez Google pour déréférencer les gens qui le souhaitent ? C'est ce que laissent penser les statistiques.
Le droit à l’oubli numérique est un petit détail qui a fait plier Google devant les autorités tout d’abord européennes puis américaines.
Depuis le 30 mai dernier, le géant de la recherche a donc dû mettre en place un formulaire en ligne destiné à ceux qui souhaitent que toute mention les concernant disparaisse de la mémoire de Google à jamais. On peut véritablement parler de succès depuis le lancement puisque Google a reçu 135 000 demandes d’internautes rien qu’en Europe depuis le mois de mai. Mais Google ne les accepte pas toutes pour autant. Ainsi, sur ces 135 000 formulaires remplis, seuls 50% des cas ont été acceptés. Pour 20% des demandes, Google a demandé à en savoir plus auprès des plaignants, et en a ensuite refusé 30%.
Oublie-moi si tu peux
Et pour gérer toutes ces demandes, mais aussi celles en provenance des autres pays du monde, 150 personnes travaillent à plein temps chez Google sur le déréférencement. Et on se demande d’ailleurs si Google ne tente pas de ralentir les choses, puisqu’il est très difficile de trouver ce formulaire en ligne, à moins bien sûr d’utiliser Google pour le chercher. Logique.