Depuis Cambridge Analytica, 1 Français sur 4 veut supprimer son compte Facebook
Les Français semblent désormais se méfier du réseau social de Mark Zuckerberg...
Facebook est en pleine tempête. Et pour cause : le réseau social fait face depuis de nombreuses semaines à l’affaire Cambridge Analytica. La société aurait aspiré les données personnelles de pas moins de 81 millions d’utilisateurs et influencé les élections présidentielles américaines avec ces dernières. C’est face à ce triste constat que le créateur de Facebook – souvent accusé de favoriser les publications haineuses et la diffusion de fausses informations – Mark Zuckerberg doit affronter le congrès américain. Et un constat s’impose : les utilisateurs ne font plus confiance au réseau social…
Les Français tournent également le dos à Facebook
Car les Français ont beau n’être « que » 200 000 sur les 81 millions de victimes, la confiance que ces derniers portaient au réseau social semble s’effondrer. D’après le Parisien Magazine lors d’un sondage publié aujourd’hui, 1 français sur 4 compte supprimer son compte Facebook dans le but de protéger ses données personnelles. Deux tiers affirment ne plus faire confiance au réseau social. Mais ce n’est pas tout puisque d’après l’enquête, 65% se méfient plus largement des réseaux sociaux au niveau de la protection des informations tandis que 38% craignent d’être victimes d’escroquerie ou d’arnaque. Parmi les sondés, 73% ont entendu parler de l’affaire Cambridge Analytica tandis que 34% ne savent pas réellement les enjeux d’un tel scandale. 63% possèdent un compte sur le réseau social de Mark Zuckerberg contre 22% pour Twitter, 21% pour Instagram – propriété de Facebook-, 18% pour Snapchat. Pour ce sondage, le Parisien Magazine a interrogé 1013 personnes majeures pendant deux jours lors du mois de mars, les 27 et 28 plus précisément.
Facebook devra regagner la confiance de ses utilisateurs
Mark Zuckerberg est aujourd’hui dans une situation très compliquée. Pour regagner la confiance de ses utilisateurs, le réseau social devra jouer la transparence. Ce dernier a déjà commencé par désactiver l’annuaire inversé, proposé à ses inscrits de signaler les applications tierces pouvant voler des données privées ou encore informé ceux touchés par l’affaire Cambridge Analytica. Ces démarches suffiront-elles ?