Ce réalisateur oscarisé offre une suite spirituelle magistrale à un grand classique Disney

Image d'illustration. Snow BearAron Blaise / PR-ADN
Le réalisateur nommé aux Oscars derrière un classique de Disney vient de signer une suite spirituelle à ce film culte. Cette nouvelle œuvre, saluée pour sa fidélité et son inventivité, séduit déjà les amateurs du genre.
Tl;dr
- Nouveau court-métrage de Aaron Blaise, entièrement dessiné à la main.
- Snow Bear ravive l’esprit des classiques Disney 2D.
- Le film aborde l’amitié et le changement climatique dans l’Arctique.
Le retour d’un maître de l’animation traditionnelle
Depuis quelques mois, un souffle nostalgique agite les amateurs d’animation. C’est le réalisateur et animateur Aaron Blaise, dont la carrière a marqué de grands moments chez Disney, qui fait reparler de lui avec un projet singulier : Snow Bear. Cet ancien collaborateur sur des œuvres emblématiques comme La Belle et la Bête ou Aladdin, mais surtout coréalisateur du discret, mais poignant Frère des ours, revient sur le devant de la scène avec une création aussi minutieuse que passionnée.
Snow Bear : un hommage à la grande époque Disney
Ce court-métrage, entièrement animé à la main par Blaise lui-même, impressionne d’abord par sa démesure technique : plus de 11 000 dessins réalisés sur trois ans. Dès ses premières images, on retrouve cette chaleur propre à la période dite de la « Renaissance » Disney, où chaque plan semblait porter une promesse d’évasion et d’émotion. Ici, c’est un ours polaire qui traverse l’Arctique à la recherche d’un ami, fil narratif simple, mais riche de sens et d’échos contemporains.
L’esprit du passé face aux défis actuels
Derrière ses allures rétro, Snow Bear porte un message universel — voire urgent — : alors que son héros arpente les étendues glacées, le film interroge subtilement l’impact du dérèglement climatique dans ces régions fragiles. À travers cette quête empreinte de tendresse et d’espoir, le court rappelle ce qui faisait battre le cœur des anciens classiques : savoir éveiller les consciences sans jamais sacrifier la magie du récit.
L’héritage de Brother Bear
Il faut bien admettre que Frère des ours, malgré sa nomination aux Oscars en tant que meilleur film d’animation, avait souffert du passage brutal vers l’animation en images de synthèse au début des années 2000. Si certains regrettent qu’il ait été éclipsé par cette transition technologique (et par une suite confidentielle sortie directement en vidéo), force est de constater qu’avec un projet comme Snow Bear, l’appétit pour l’animation artisanale n’a jamais complètement disparu. Pour les curieux comme pour les nostalgiques, ce nouvel opus s’impose déjà comme un véritable trait d’union entre deux époques du cinéma animé.