Ce réalisateur d’horreur parmi les plus controversés a failli signer le scénario d’Indiana Jones

Image d'illustration. Indiana Jones 5Disney / PR-ADN
Réalisateur de films d’horreur controversé, connu pour son style radical, ce cinéaste a failli participer à l’écriture d’un volet de la célèbre saga Indiana Jones, marquant un croisement inattendu entre deux univers cinématographiques majeurs.
Tl;dr
- Shyamalan a failli écrire un « Indiana Jones 4 ».
- Le projet aurait pu nuire à sa carrière.
- Son idée plus sombre demeure inconnue du public.
Quand Shyamalan frôle l’aventure « Indiana Jones »
Il y a des croisements qui font rêver les cinéphiles, d’autres qui suscitent la curiosité, sans jamais voir le jour. C’est exactement ce qui s’est passé il y a près d’un quart de siècle, lorsqu’une alliance inattendue faillit se nouer entre M. Night Shyamalan et la saga légendaire Indiana Jones. Suite au succès retentissant de « The Sixth Sense » en 1999, le réalisateur fut convié par Steven Spielberg à discuter d’un quatrième opus. Nous étions alors à l’été 2000, une période où le cinéma hollywoodien scrutait avidement ses étoiles montantes.
L’ombre d’un projet non abouti
Les discussions portèrent leurs fruits, du moins sur le papier : un script inédit, signé Shyamalan, attira rapidement l’attention. Si aucun détail concret n’a filtré sur l’intrigue qu’il envisageait pour ce « Indiana Jones 4 », le principal intéressé confia plus tard que son approche aurait été plus sombre, flirtant même avec l’ambiance inquiétante du fameux « Temple of Doom ». On peut imaginer que sa sensibilité pour le mystère et l’étrange aurait teinté l’univers de l’archéologue d’une couleur inédite – sans pour autant s’aventurer vers un film interdit aux plus jeunes : rappelons qu’il avait déjà co-écrit le très familial « Stuart Little ».
Une collaboration avortée aux répercussions inattendues
Pourtant, en coulisses, les risques étaient considérables. Les rumeurs allaient bon train sur ce scénario mystérieux tandis que le surnom « Le prochain Spielberg » commençait à peser lourdement sur les épaules de Shyamalan. À force d’attendre la concrétisation de cette alliance, la production finit par capoter en 2002. Ce contretemps allait paradoxalement ouvrir un autre chemin au cinéaste : quelques mois après l’abandon du projet, il livrait l’un de ses films les plus marquants avec « Signs ». Difficile de ne pas se demander si plonger dans la franchise Indy ne lui aurait pas coûté cher, tant sur le plan créatif que personnel.
Voici les conséquences auxquelles aurait pu mener cette association :
- Détournement potentiel de la trajectoire artistique de Shyamalan.
- Aura amplifiée des comparaisons avec Spielberg.
- Difficulté à imposer sa propre signature dans une saga établie.
Des idées qui dorment… pour combien de temps ?
Quoi qu’il en soit, les carnets remplis d’idées sombres et mystérieuses dorment toujours dans un tiroir chez Shyamalan. Si la saga officielle semble bouclée depuis « Le Royaume du crâne de cristal », on ne peut s’empêcher de rêver : et si, demain, le cinéaste ouvrait à nouveau ses notes pour inventer une aventure inédite ? L’histoire du cinéma aime parfois transformer des échecs en renaissances inattendues…