Ça : La série Bienvenue à Derry bouleverse l’un des plus grands pouvoirs de Pennywise

Image d'illustration. Ça Bienvenue à DerryHBO / PR-ADN
La nouvelle série "Bienvenue à Derry", inspirée de l’univers de "Ça", apporte une modification majeure à l’un des pouvoirs emblématiques de Pennywise, le terrifiant clown. Cette évolution questionne le rôle et l’impact du personnage sur l’intrigue.
Tl;dr
- La série explore l’origine du visage de Pennywise.
- L’épisode 7 modifie les règles des Deadlights.
- Le sort d’Ingrid bouleverse la continuité connue.
Un visage arraché au passé
Depuis ses premiers épisodes, la série Ça : Bienvenue à Derry s’attache à décortiquer le mythe entourant la terreur cosmique inventée par Stephen King. Mais au fil de cette préquelle, l’intrigue délaisse peu à peu l’histoire de l’arrivée extraterrestre pour s’intéresser à la figure du clown maléfique. Une révélation essentielle émerge : le célèbre visage de Pennywise, campé par Bill Skarsgård, n’est autre que celui d’un homme bien réel, Bob Gray, artiste de cirque englouti par la créature en 1908.
L’héritage tragique d’Ingrid Gray
Ce détail bouleverse profondément la trajectoire d’Ingrid Gray. Devenue adulte en 1962, sous les traits de Madeleine Stowe, elle reste hantée par la disparition brutale de son père. Sa douleur, inextinguible, la pousse à adopter le costume de clown et à hanter les rues dans l’espoir impossible de retrouver un lien avec ce parent perdu. C’est dans cet état d’esprit qu’elle commet l’irréparable en dénonçant la cachette d’Hank Grogan au Black Spot. La descente policière qui s’ensuit dégénère en attaque raciste et incendiaire, piégeant les clients dans une tragédie où la peur devient banquet pour le monstre tapi dans l’ombre.
Les Deadlights : arme ultime remise en question
Dans la chaleur suffocante des flammes, Ingrid croise enfin ce monstre portant le visage aimé. Le choc est terrible : elle comprend que son père n’existe plus. Face à elle, la créature déchaîne alors les célèbres Deadlights, ces mystérieux orbes lumineux tapies dans sa gorge. Habituellement, selon le canon des adaptations cinématographiques et du roman original, croiser ces lumières provoque un effondrement total du mental – une « mort vivante » où l’esprit flotte entre cauchemar et néant.
Pourtant, quelque chose cloche dans cette version télévisée. Car contrairement aux victimes habituelles – foudroyées sur place –, Ingrid est retrouvée consciente après son exposition directe aux Deadlights ; simple blessée transportée en ambulance. Ce fait mineur en apparence remet tout en cause.
Nouvelles pistes ou nouvelle mythologie ?
Faut-il y voir une différence fondamentale avec les films ? Ou bien est-ce un choix narratif visant à exploiter Ingrid comme élément dramatique lors du final ? Plusieurs hypothèses circulent parmi les fans :
- Pouvoirs modifiés pour convenir à cette temporalité ?
- Sélectivité délibérée du monstre vis-à-vis des adultes ?
- Besoins scénaristiques pour nourrir l’intrigue à venir ?
Difficile pour l’instant de trancher définitivement. Une chose demeure : chaque dimanche sur HBO, Derry continue de surprendre et bousculer les certitudes héritées du mythe originel.