Bientôt des légumes cultivés sur Mars dans nos assiettes ?
Une équipe de chercheurs de la société Mars One est parvenue à faire pousser des légumes consommables sur un sol proche de celui de Mars.
Les consommateurs attentifs ont l’habitude de lire de près les étiquettes des fruits et légumes qu’ils achètent pour en vérifier leur provenance. Ces derniers vont-ils bientôt voir débarquer des fruits et légumes martiens dans les rayons ? C’est en tout cas ce qui pourrait arriver dans les années à venir à en croire par l’expérience menée par le chercheur néerlandais Wieger Wamelink.
Des légumes dans la terre martienne
Pour les besoins de son étude relayée dans un communiqué de la société Mars One, Wieger Wamelink a tout d’abord créé un potager dont le sol reprend les caractéristiques de celui de la planète Mars. Depuis 2013, le chercheur s’échine à faire pousser des légumes ce sol et après avoir réussi à faire sortir de terre du cresson, des radis et du seigle, l’homme est passé à la vitesse supérieure.
Dutch Research team showed that food grown on Martian soil simulant is safe to eat! https://t.co/5mWFSK8ZrR pic.twitter.com/rAHbksQ4qX
— Mars One (@MarsOneProject) June 23, 2016
Le chercheur a cultivé 10 espèces différentes et après récolte, quatre légumes et céréales (radis, petits pois, seigle et tomates), cultivés ont été jugés propres à la consommation humaine.
Concentration faible de métaux lourds
Ces quatre espèces ne contenaient pas de quantité dangereuse de métaux lourds (aluminium, zinc, arsenic, fer…) selon Mars One. Résultat encore plus remarquable, la concentration en métaux lourds de certaines plantes était même moins élevée que dans celles cultivées sur du terreau classique. Les six autres espèces n’ont pas encore pu être analysées, faute de budget. Une campagne de financement participatif a été lancée pour pouvoir récolter assez de fonds pour cette analyse.
Wieger Wamelink se félicite de « ces résultats remarquables sont très prometteurs. Nous pouvons en réalité manger ces radis, petits pois, seigles et tomates.” tout en se déclarant “vraiment curieux de découvrir le goût qu’ils ont ».