Baisse constatée de l’audience sur Facebook : Mark Zuckerberg s’explique…
Les résultats attestent d'une perte de 50 millions d'heures par jour des utilisateurs sur Facebook. Conséquence directe d'un choix stratégique du réseau social, cette baisse est expliquée par Mark Zuckerberk, désireux d'écarter les fake news.
Ayant constaté et chiffré une baisse du temps passé par les utilisateurs sur Facebook, la firme américaine a souhaité dés que possible en informer ses actionnaires. Dans un soucis de transparence et parce que le phénomène s’explique, les résultats des 3 derniers mois de 2017 concernés ont donc été publiés en cette fin de semaine.
Moins de temps passé sur Facebook, pour un service de meilleur qualité
Concrètement, la perte est estimée à 50 millions d’heures par jour, ce qui représente deux minutes par utilisateur du réseau social. A relativiser donc, d’autant plus qu’il s’agit selon le PDG de la conséquence directe d’un choix délibéré, pour une meilleure qualité de service.
Concernant cette baisse, Mark Zuckerberg explique « Nous avons fait des changements qui réduisent le temps passé sur Facebook. En nous concentrant sur des connexions riches de sens, notre communauté et notre entreprise, seront plus fortes à long terme ».
Facebook : une baisse relative, compensée par d’autres succès
Le président directeur général Mark Zuckerberg ne s’est pas montré étonné de cette baisse de fréquentation sur Facebook, mieux encore, il explique ce fait par une tendance politique volontaire du réseau social.
S’étant vu reproché par le congrès d’avoir contribué à relayer de fausses informations, Facebook souhaite mettre l’accent sur un contenu et des échanges de qualité, écartant fausses rumeurs et fake news. L’idée est également de prouver aux annonceurs que leurs publicités ne se retrouveront pas côte à côte avec du contenu douteux.
A l’échelle du groupe, cette diminution n’est toutefois pas très inquiétante puisque compensée par d’autres résultats qui ne sont pas pris en compte dans ce calcul. Si on inclus les progressions de Messenger, d’Instagram et de WhatsApp, le groupe Facebook réalisait en réalité une hausse de 47% de chiffre d’affaires au quatrième trimestre 2017.