Avec une seule question, Sam Altman dévoile ce que GPT-5 nous réserve

Image d'illustration. OpenAIOpenAI / PR-ADN
OpenAI impressionne avec GPT-5, mais même son PDG redoute la puissance du nouveau modèle.
Tl;dr
- Sam Altman a dévoilé un échange bluffant avec GPT-5, laissant entendre que le modèle est déjà en test.
- GPT-5 marquerait un tournant technologique majeur avec plus de raisonnement, d’autonomie et une nouvelle architecture.
- Malgré l’enthousiasme, OpenAI reste prudent face aux risques liés à une IA toujours plus puissante.
Une démonstration qui interpelle le secteur de l’IA
Récemment, un post sur le réseau social X signé par Sam Altman, PDG d’OpenAI, a jeté un trouble dans la communauté de l’intelligence artificielle. En partageant l’extrait d’une conversation avec ce qui semble être le futur modèle GPT-5, il a ouvert la porte à toutes les spéculations. La question posée – « Quel est le programme télévisé le plus fascinant sur l’IA ? » – a suscité une réponse d’une profondeur rare, bien au-delà des standards actuels de GPT-4. Pour beaucoup, ce partage inattendu valait démonstration non officielle : la prochaine version du modèle est déjà en phase active.
Lancement attendu et promesses technologiques majeures
L’agitation n’est pas retombée, d’autant que plusieurs fuites évoquent un lancement du GPT-5 dès la mi-août 2025. Selon des voix internes à l’entreprise, cette version introduirait des avancées notables :
- Une architecture fusionnant les intelligences GPT et « o-series » ;
- Des capacités accrues de raisonnement, mémoire et multimodalité ;
- Une offre hiérarchisée (Free, Plus, Pro) pour divers niveaux d’accès.
On note aussi une orientation affirmée vers des agents autonomes capables d’interagir activement avec fichiers, applications et internet.
L’ambivalence du dirigeant face à la puissance de GPT‑5
Si l’excitation prévaut, la prudence reste palpable chez Sam Altman. Lors de son passage dans le podcast « This Past Weekend » du comédien Theo Von, il a confié que le modèle s’avère « d’une aide précieuse dans son travail quotidien ; il a même rédigé pour lui un email complexe en quelques secondes ». Mais il n’hésite pas à comparer le rythme de développement à celui du projet Manhattan, n’occultant ni ses réserves face à cette puissance nouvelle ni sa crainte d’éventuels « couacs » techniques au moment du déploiement massif.
Vers une IA plus humaine… et plus proactive ?
Ce qui frappe surtout dans cette démonstration publique, c’est la capacité du modèle à saisir nuances culturelles et enjeux moraux avec une aisance presque déconcertante. Certains y voient déjà les prémices d’un assistant qui ne se contente plus de répondre mais commence à penser par lui-même. Dans cette logique, les prochaines évolutions comme Study Mode ou ChatGPT Agent prennent tout leur sens : elles annoncent une IA apte à accompagner efficacement l’utilisateur au-delà de simples requêtes.
Au fond, même sans annonce formelle, tous les signaux convergent vers une certitude : OpenAI s’apprête à franchir un nouveau cap décisif avec GPT‑5 – et rares sont ceux que cela laisse indifférents… même parmi ses créateurs.