L’application Sora 2 d’OpenAI débarque sur Android, mais avec une limitation importante

Image d'illustration. Sora OpenAI OpenAI / PR-ADN
L’application Sora 2 d’OpenAI fait désormais son entrée sur les appareils Android, élargissant ainsi sa disponibilité. Cependant, cette sortie très attendue s’accompagne de certaines restrictions qui pourraient décevoir une partie des utilisateurs.
Tl;dr
- Sora 2 désormais disponible sur Android, pays limités.
- L’application permet de créer des vidéos IA hyperréalistes.
- Polémiques autour des droits d’image et célébrités.
L’essor de Sora 2 sur Android : une arrivée attendue
Après un lancement initial réservé aux utilisateurs Apple, Sora 2, le générateur de vidéos par intelligence artificielle développé par OpenAI, s’installe enfin sur les appareils Android. Cette extension ne concerne toutefois qu’une poignée de pays : le Canada, les États-Unis, le Japon, la Corée du Sud, Taïwan, la Thaïlande et le Vietnam. Pour ces régions, la liste d’attente a été exceptionnellement levée, permettant un accès immédiat à l’application via le Play Store.
Fonctionnalités inédites et positionnement face à la concurrence
La singularité de Sora 2 tient d’abord à son format. Contrairement à bon nombre de générateurs d’images IA souvent intégrés à des assistants conversationnels, ce service s’impose comme une application autonome, adoptant les codes des réseaux sociaux. Les utilisateurs découvrent ainsi les créations d’autrui, peuvent personnaliser ou « restyler » les vidéos existantes et intégrer leur propre image dans des scènes générées par l’intelligence artificielle. Dans ce domaine, seule l’application Vibes de Meta propose une expérience comparable.
Parmi les atouts qui font débat : la flexibilité relative de Sora 2 en matière de droits d’auteur. L’application se distingue en permettant l’utilisation plus libre de thèmes liés à des personnages célèbres ou au cinéma.
Une expansion mesurée et controversée
Le déploiement international reste prudent : aucune date n’a encore filtré pour une diffusion plus large dans d’autres régions. En effet, OpenAI adopte une stratégie graduelle — appuyée sur un système d’attente — afin de maîtriser l’afflux d’utilisateurs et les potentielles dérives.
Néanmoins, cette souplesse a généré son lot de polémiques. Plusieurs procès ont émergé autour de la reproduction non consentie de célébrités ou figures historiques dans des vidéos hyperréalistes. Des voix se sont élevées jusqu’à entraîner des excuses publiques du PDG Sam Altman, notamment adressées à la famille de Martin Luther King ou à l’acteur Bryan Cranston.
Nouvelles règles et perspectives futures
Pour répondre aux inquiétudes croissantes concernant le respect du droit à l’image, OpenAI ajuste désormais ses paramètres : dorénavant, seules les personnalités ayant explicitement donné leur accord peuvent voir leur image apparaître dans l’application. De nouvelles barrières techniques limitent également la création de contenus exploitant l’apparence de personnes ayant fait valoir leur refus.
Si l’arrivée sur Android marque une étape majeure pour Sora 2, la plateforme cristallise toujours autant d’attentes que d’interrogations autour du respect des droits individuels et de l’avenir des contenus générés par IA.