Avant le film avec Margot Robbie en 2026, ne passez pas à côté de l’adaptation des Hauts de Hurlevent avec Tom Hardy

Alors que Margot Robbie prépare une nouvelle adaptation cinématographique des Hauts de Hurlevent pour 2026, la version portée par Tom Hardy s’impose comme un passage incontournable pour tous ceux qui souhaitent redécouvrir ce classique avant sa prochaine réinterprétation.

Un classique qui ne cesse d’inspirer le cinéma

Alors que le roman gothique d’Emily Brontë continue de fasciner, une nouvelle adaptation cinématographique de « Les Hauts de Hurlevent », réalisée par Emerald Fennell, s’annonce pour l’an prochain, juste avant la Saint-Valentin. Ce sera la seizième fois que ce chef-d’œuvre publié en 1847 prendra vie sur grand écran. Mais pourquoi tant d’artistes s’acharnent-ils à revisiter cette histoire aussi sombre que torturée ? À chaque génération, le récit trouve écho, oscillant entre tragédie romantique et drame passionnel.

Des adaptations qui ne se ressemblent pas

Parmi la multitude de versions — du cinéma au théâtre, en passant par la bande dessinée et même l’opéra — certaines demeurent inoubliables. Impossible de ne pas citer le film culte signé William Wyler en 1939, porté par les performances inoubliables de Laurence Olivier et Merle Oberon. Cette relecture hollywoodienne doit beaucoup au talent des scénaristes Charles MacArthur, Ben Hecht et John Huston, qui ont transformé l’œuvre initiale en une romance magnifiée par la photographie somptueuse de Gregg Toland. Certes, l’adaptation prend des libertés importantes avec l’intrigue originale : les élèves pressés y verront un raccourci risqué pour leurs examens littéraires !

L’audace du duo Hardy-Riley sur ITV en 2009

En attendant de découvrir Margot Robbie et Jacob Elordi dans les rôles mythiques de Cathy et Heathcliff, il vaut peut-être la peine de revenir sur une version plus récente : celle produite pour la chaîne britannique ITV en 2009. Réalisé par Coky Giedroyc, ce téléfilm n’avait pas vraiment bouleversé la critique à sa sortie. Pourtant, seize ans plus tard, il serait injuste de passer sous silence l’interprétation saisissante proposée par Tom Hardy. La critique du Guardian, Kathryn Flett, soulignait alors avec ironie que le roman passait allègrement du « bonkers » au « boring », tout en relevant que cette structure compliquée rend toute adaptation fidèle difficilement supportable.

Cependant, certains éléments méritent d’être redécouverts :

• L’alchimie Hardy-Riley : Le jeu intense du couple principal porte le récit.
• L’ambiance sombre maîtrisée : La réalisation met en valeur la cruauté sous-jacente du roman.
• L’implication du casting secondaire : Tous soutiennent efficacement la tension dramatique.

Nouvelles perspectives et recommandations inattendues

Si le personnage d’Heathcliff — ici réinventé par Tom Hardy — vous laisse perplexe ou fasciné après près de deux heures vingt d’un drame parfois épuisant, peut-être serait-il temps d’explorer une autre facette de l’acteur britannique : son rôle remarquable dans le polar méconnu « The Drop », où il brille sans aucune trace de mélancolie victorienne. Preuve supplémentaire qu’en matière d’adaptations littéraires ou non, Hardy reste un acteur à surveiller… tout comme « Les Hauts de Hurlevent » demeure une source intarissable pour les créateurs.