Apple n’a jamais récolté d’informations privées via Facebook d’après Tim Cook
Tim Cook a tenu à se défendre face aux accusations du New York Times.
Apple n’a pas perdu de temps. Alors que le New York Times a révélé un nouveau scandale impliquant Facebook et plusieurs constructeurs dont la firme de Cupertino, cette dernière a tenu à répondre via la voix de Tim Cook. Pour rappel, le journal a dévoilé un partenariat entre le réseau social et 60 constructeurs de smartphones qui auraient eu accès aux informations privées des utilisateurs. Le but ? Permettre au site de Mark Zuckerberg de renforcer sa position dans le marché émergeant des téléphones. La présence d’Apple dans la liste avait de quoi surprendre lorsque l’on sait que la firme met un point d’honneur a protéger la vie privée de ses utilisateurs et refuse même de collaborer avec les institutions gouvernementales comme le FBI. Face à ces accusations, Tim Cook a décidé de répondre !
Non, Apple n’a pas volé les données des utilisateurs
C’est en tout cas ce qu’affirme Tim Cook en entretien pour NPR. L’homme n’aura pas attendu longtemps avant de démentir les informations du New York Times, avançant qu’Apple n’avait pas récolté de données personnelles via Facebook – déjà impliqué dans une affaire similaire au travers de Cambridge Analytica.
Les éléments mentionnés dans l’article du New York Times concernant les “statuts relationnels” et toutes ces choses sont étrangers, nous n’avons jamais reçu ou commandé d’informations personnelles.
Tim Cook a néanmoins souhaité clarifier le marché passé entre Facebook et Apple.
Ce que nous avons fait, c’est intégrer les fonctions propres à Facebook au coeur de notre système d’exploitation pour simplifier le partage des photos et autres éléments de ce genre, c’était pour le confort de l’utilisateur. Nous ne sommes pas dans la vente de données personnelles, nous n’avons jamais été dans ce business.
A noter que la firme de Cupertino aurait mis un terme à ce contrat en septembre dernier tandis que Facebook n’est plus pris en charge dans iOS 11. La défense de Tim Cook va dans le sens de la position adoptée par Apple depuis ses débuts. Celle, contre un “prix à payer” d’un certain coût, de voir sa vie privée protégée. Pour rappel, les iPhone ne possèdent pas de porte dérobée, obligeant les services secrets à recourir à des objets comme le GrayKey pour percer les défenses des téléphones de la pomme.