200 nouvelles applications bannies par Facebook
Facebook tire conclusion de ses erreurs après l'affaire Cambridge Analytica.
Affaire Cambridge Analytica, nouvel épisode. Alors que la société britannique a officiellement fermé ses portes, et nie avoir pratiqué des actions illégales, Facebook se voit (presque) contraint de faire le ménage. Et pour cause : les données personnelles de 87 millions d’utilisateurs dont des milliers de français ont été pillées pour influencer les élections américaines ou encore le Brexit. Face à cela, Facebook joue la carte de la transparence et vient de procéder au bannissement de 200 applications – rien que ça – qui pourraient voler les données privées des utilisateurs. Une mesure nécessaire pour que le réseau social s’assure de renouer une certaine confiance avec ses utilisateurs. Pour rappel, le site de Mark Zuckerberg aura récemment mis à jour sa politique, supprimé l’annuaire inversé et appliqué un tas d’autres mesures contre les “fake news“.
200 applications bannies par Facebook
C’est sur son blog que Facebook himself a annoncé la suppression de 200 applications pouvant nuire à la vie privée des utilisateurs du réseau social.
Jusqu’à présent, ce sont des milliers d’applications qui ont été analysées tandis que 200 ont été suspendues – en attendant une enquête approfondie pour savoir si ces dernières ont réellement pillé des données. Le processus d’enquête bat son plein.
Autant dire que Facebook semble jouer la sécurité à travers cette mise au point via la voix de Ime Archibong, vice président de Facebook en charge des partenariats produits. L’article en profite également pour décrire le processus d’enquête dont parle l’homme. Tout d’abord, l’ensemble des applications sont passées à la loupe pour trouver celles pouvant détourner les données personnelles d’utilisateurs. Ensuite, Facebook s’adresse directement aux développeurs pour leur demander les raisons de ce détournement.
Cependant, Facebook explique qu’il a “beaucoup plus de travail à faire pour dénicher les applications pouvant mal utiliser les données de Facebook” et reconnait que le processus “prendra du temps“. Ime Archibong termine en explique investir “beaucoup pour s’assurer que l’enquête soit la plus poussée possible“, tout en promettant de “tenir au courant des progrès“.