1000 dollars, c’est le prix de votre fidélité à Facebook !
Une étude récente montre que les utilisateurs de Facebook ne sont pas prêts de fermer leur compte contre rien. Pour les motiver et pour clôturer leur abonnement pendant un an, il faudrait pour ces derniers que cela se fasse contre au moins 1000 dollars.
L’addiction au réseau social est aujourd’hui une réalité. C’est une étude publiée sur Plos One qui le dit : nous avons un fort attachement à Facebook, à tel point que la plupart d’entre nous réclame 1000 dollars minimum pour abandonner le réseau pour seulement une année. Et les enquêteurs sont partis d’une question simple pour parvenir à ce résultat.
Une étude montre que l’on n’est pas prêt à fermer son compte Facebook à n’importe quel prix
Ils ont ainsi demandé la chose suivante aux sondés, à savoir de combien ils auraient besoin pour arrêter Facebook. A noter que l’étude concernait les trois cibles suivantes : des étudiants universitaires, des personnes non étudiantes, ainsi que des individus recrutés par l’intermédiaire de la plateforme Mechanical Turk d’Amazon.
Plusieurs tests ont été effectués, notamment la somme que voudraient toucher ces personnes s’ils quittaient Facebook un jour, trois jours ou une semaine. Et les résultats obtenus évoluent entre les différentes populations ciblées.
Facebook, une valeur importante pour de nombreux utilisateurs
Concernant l’expérience menée exclusivement auprès d’étudiants, il s’avère que ces derniers demanderaient 4,17 dollars par jour pour quitter le réseau, 13,89 dollars pour trois jours et 37 dollars pour une semaine. Si on fait le calcul sur une année, la somme oscille entre 1511 et 1908 dollars…
La seconde expérience montre que cette somme annuelle va crescendo, les étudiants demandant 2076 dollars pour ne pas aller sur leur compte Facebook, contre 1139 dollars pour l’autre type de public, en l’occurrence les adultes insérés dans la vie active.
Preuve est donc faite que les usagers expriment un fort attachement – ou une forte addiction, c’est selon – au réseau social. Cette étude confirme par la même occasion que malgré le scandale Cambridge Analytica, Facebook continue à attirer, et que la firme n’a finalement pas souffert tant que cela des attaques à son encontre.