Warren Buffet intéressé pour racheter les activités Internet de Yahoo!
Dans la tourmente, Yahoo! avait annoncé il y a plusieurs mois vouloir vendre ses actifs Internet. Warren Buffett, le président du groupe Berkshire Hathaway aurait fait une offre d'acquisition.
En difficulté financière, Yahoo! annonçait au mois de février un plan de restructuration visant une partie de ses effectifs et de ses actifs. Le groupe est ouvert aux offres concernant ses activités Internet. Le milliardaire Warren Buffett, s’est associé à un consortium d’investissement qui pourrait prendre la main sur Yahoo!
Yahoo! en quête d’un repreneur
Yahoo! étudie actuellement différentes options stratégiques pour ne pas sombrer complètement. La solution la plus viable pour le pionnier d’Internet serait le démantèlement. Le groupe cherche donc à vendre ses actifs Internet, son cœur de métier.
Tout récemment, des sources proches du dossier nous apprenaient que Warren Buffett, le milliardaire américain s’était joint à un consortium d’investisseurs intéressé par le rachat des activités Internet de Yahoo. Il se joint notamment à Dan Gilbert, le fondateur du site web de prêts immobiliers en ligne Quicken Loans. Une information confirmée par M. Buffet lui-même : “Yahoo n’est pas traditionnellement le type d’entreprise dans laquelle je prends une participation. Je ne connais pas son métier et ne saurais donc comment l’estimer. Mais si Dan avait besoin de financement, avec des termes et garanties convenables, nous apporterons probablement une aide financière“.
Plusieurs candidats en lice
Le consortium entrerait alors en concurrence avec le groupe Verizon notamment. Selon “Bloomberg” l’opérateur télécoms américain prévoit de faire une offre à Yahoo! pour le rachat des services en ligne tels que le portail d’informations Yahoo News ou encore la messagerie Yahoo Mail. Il n’en serait pas à son coup d’essai puisque l’an dernier Verizon s’était offert AOL pour 4,4 milliards de dollars.
Yahoo! n’aura jamais réussi à redressé la barre. Marissa Mayer arrivée à la tête du groupe en 2012 n’aura pourtant pas ménagé ses efforts mais les actionnaires auront eu le dernier mot. Les résultats catastrophiques du 1er trimestre 2016 leurs donnent toutefois raison.