Facebook abandonne momentanément son projet d’Internet par satellite
Facebook vient de repousser son projet de lancement d’un satellite permettant d’apporter un accès à Internet sur les zones non couvertes de la planète.
Faire venir Internet là où ce n’est pas possible actuellement. Voici le défi que se lancent certains géants de la Silicon Valley et notamment Facebook. Le réseau social de Mark Zuckerberg, dans son souci de diversifier ses activités, avait pour ambition de couvrir les « zones blanches » du globe grâce à une connexion par satellite. De quoi amener le web dans les pays en voie de développement et, il ne faut pas se le cacher, gagner encore un peu plus d’utilisateurs potentiels pour Facebook.
Mais cette ambition vient de se confronter à une limite très terre à terre, celle de l’économie et du coût d’une telle opération.
Internet par satellite : trop cher pour Facebook
Alors que le projet n’avait pas encore été officialisé, ce dernier vient donc de prendre du plomb dans l’aile. Facebook voulait en effet développer et mettre en orbite son propre satellite. Mais les coûts prohibitifs ont refroidi les ardeurs de Marc Zuckerberg.
La phase de développement du satellite coûterait à elle seule plus de 500 millions de dollars à l’entreprise et il faudrait débourser la bagatelle d’un milliard de dollars pour le projet dans son ensemble. Un coût trop important, même pour le géant Facebook.
Louer un satellite pour diminuer les coûts
Le projet d’Internet par satellite de Facebook n’en est pas mort pour autant. La firme réfléchirait désormais à louer le satellite en question. Des discussions auraient déjà été entamées avec les constructeurs de satellites même si rien n’a été officialisé.
Il va falloir se dépêcher si Facebook veut être le premier à amener le net là où ce n’est pas encore possible. D’autres géants sont sur le coup et l’investissement à hauteur d’un milliard de dollars de Google dans Space X devraient donner un bon coup de fouet à la société de transport spatial d’Elon Musk qui vient de demander au régulateur des communications aux États-Unis l’autorisation de tester la mise en orbite de satellites fournissant un accès Internet.