WikiLeaks a trouvé de l’aide chez Libération
Vous le savez, WikiLeaks est attaqué de toute part depuis la révélation de plus de 250 000 notes diplomatiques.
Alors que Assange a été placé en détention dernièrement, les câbles ne cessent d’être publiés et le mouvement de soutien ne cesse de grandir. Libération a décidé de participer à ce mouvement en créant un site miroir de WikiLeaks.
“Nous avons choisi d’empêcher l’asphyxie de WikiLeaks à l’heure où des gouvernements et des entreprises cherchent à bloquer son fonctionnement sans même une décision de justice. […] Libération.fr a décidé de participer au mouvement de soutien qui se met en place sur le Net en répliquant le contenu de WikiLeaks à la virgule près. Ces sites dits «miroirs» peuvent être hébergés par tout un chacun disposant d’espace sur des serveurs. […] Nous avons donc ouvert cette adresse : wikileaks.liberation.fr.”
“C’est un problème de liberté d’expression“, a déclaré Laurent Joffrin, “Ce qui est accessible en ligne aujourd’hui, c’est pour l’essentiel ce qui a été décidé avec les journaux qui ont relayé les révélations. Et donc, il n’y a pas de problème de sécurité nationale, ça a été trié”
Rappelons que Libération ne faisait pas partie des cinq journaux associés par WikiLeaks au tri des documents… Par ailleurs, des centaines d’autres sites ont suivi l’appel de WikiLeaks pour empêcher sa disparition, c’est le cas par exemple du quotidien norvégien Dagsavisen.