Voiture connectée : alliance entre Microsoft et Renault-Nissan
Le géant de l’informatique Microsoft et l’alliance de constructeurs automobiles Renault-Nissan, viennent de nouer un partenariat afin de développer de nouveaux services dans le domaine de la voiture connectée.
Renault-Nissan et Microsoft vont travailler ensemble sur le futur de la voiture connectée. Les entreprises viennent d’annoncer, en effet, la signature hier d’un « accord de partenariat mondial pluriannuel ». Les constructeurs automobiles vont pouvoir utiliser la plateforme Azure de l’éditeur de logiciels pour développer des services connectés à destination de leurs futurs véhicules.
Microsoft et Renault-Nissan ensemble pour la voiture connectée
Le secteur de l’automobile se rapproche de plus en plus du secteur des hautes technologies. Dernier partenariat en date, celui de Microsoft avec le groupe de constructeurs automobiles Renault-Nissan. Cet accord va permettre de « développer les futurs services connectés des véhicules en utilisant l’une des offres de Cloud intelligent de Microsoft » indiquait le président de Microsoft International, Jean-Philippe Courtois. Le groupe franco-japonais compte bien s’appuyer sur la plateforme Azure du géant américain, qu’il juge suffisamment sécurisée pour y faire transiter les données de ses clients.
« Microsoft nous offre une solution globale, à l’échelle mondiale, déclinable sur plusieurs systèmes d’exploitation, en plusieurs langues et avec une variété d’outils de programmation », a expliqué la porte-parole du groupe Renault-Nissan, Blanca Garcia, en ajoutant : « L’expérience de Microsoft en matière de sécurisation des données a aussi joué. Bien sûr ».
De plus en plus de services à distance
Grâce à ce partenariat, Renault-Nissan compte proposer, entre autres, à ses clients de nouveaux services de réglages, de mises à jour à distance, de surveillance des véhicules, des systèmes de communication ou de paiement ou encore la personnalisation des paramètres des clients d’une voiture à l’autre. Le passage au garage ne sera bientôt plus obligatoire pour certaines opérations.
« Le but de ce partenariat est de donner un coup d’accélérateur à la stratégie de Renault-Nissan » dans le domaine de la voiture connectée, ajoutait M. Courtois. Le groupe franco-japonais avait annoncé vouloir proposer plus de 10 modèles équipés de fonctionnalités de voiture autonome dans sa gamme, d’ici 2020.