Une étude révèle la difficulté de certain(e)s français(es) avec internet
Beaucoup de français(es) ayant accès à internet n'y vont pas pour plusieurs raisons précises.
Impossible d’y échapper : internet est omniprésent dans nos vies. Via nos ordinateurs, nos smartphones, nos tablettes… jamais se connecter au réseau n’a été aussi simple et peu coûteux. On trouve parmi les utilisateurs ceux nés directement avec cette technologie, ceux ayant appris à s’en servir mais également ceux ayant du mal à l’appréhender. C’est cette fracture dans l’utilisation d’internet que le CSA a voulu mettre en lumière à travers une étude. Une appréhension qui porte son nom : l’illectronisme – soit l’illettrisme numérique.
L’illectronisme est présent dans le quotidien de français(es)
C’est Philippe Marchal, président du syndicat de la presse sociale, qui a commandé cette étude pour montrer cette “nouvelle forme de fracture sociale”. Le but ? Permettre “une prise de conscience de l’opinion et des pouvoirs publics” vis-à-vis de ce problème dont il faut “sensibiliser” la population.
Cet illettrisme numérique, le CSA le souligne donc à travers son étude sur l’illectronisme. On y apprendre que 23% des français ne sentent très inconfortables avec les nouvelles technologies, à tel point que la navigation sur internet se fait très rare et non sans difficultés. Bien évidemment, les personnes âgées – plus de 70 ans – sont très touchées et représentent 58% de ces personnes inconfortables.
Pire encore : 16% des français décident de ne jamais aller sur internet ou une seule fois par semaine. Parmi ces sondés, 7% reconnaissent que naviguer est difficile. Pourtant, 9 français sur 10 ont un accès internet via un appareil.
Pour finir, l’étude du CSA évoquent également les français n’allant jamais sur internet. Ces derniers sont appelés les “abandonnistes” mais plus de la moitié se dit prête à faire des efforts pour rattraper le train en marche. Les raisons évoquées pour ne pas aller sur le web ? Pour 70%, c’est tout simplement un manque d’intérêt. 43% trouvent l’utilisation d’internet bien trop compliquée quand 34% n’ont pas confiance dans la protection des informations privées – les échos autour de l’affaire Cambridge Analytica ne devant pas aider.