Uncharted : l’autocritique de Tom Holland sur son interprétation de Nathan Drake
Tom Holland est revenu sur sa performance d’acteur en tant que Nathan Drake dans le film Uncharted.
A l’occasion d’une interview accordée au magazine masculin mensuel GQ, le comédien britannique Tom Holland a fait une sévère mais sincère autocritique sur sa performance dans l’adaptation cinématographique d’Uncharted du studio Naughty Dog : “Dès que vous commencez à vous inquiéter du fait ‘d’être beau dans ce plan’, jouer la comédien devient autre chose qu’interpréter un personnage. Je pense qu’il y a des éléments de ma performance dans Uncharted où j’ai été envouté par le besoin du ‘je veux avoir la classe, je veux que ça soit mon moment cool’. J’ai dû jouer ce type très dur, très stoïque – en gros, être Mark Wahlberg. Mon personnage est censé être un putain de héros de film d’action ! Je ne l’ai pas vu, donc je ne sais pas si j’ai réussi. Mais c’était une leçon importante, parce que, parfois, il s’agissait moins d’être bien placé et de jouer une scène que d’être bien placé, de prendre la pose et de gonfler mes biceps. C’était une erreur et c’est quelque chose que je ne ferai probablement plus jamais.”
Tom Holland mécontent de sa performance en Nathan Drake dans le film Uncharted
Eternel insatisfait ou réelle mauvaise performance ? Si le premier cas ne serait pas surprenant vu la pression de l’industrie, le deuxième ne serait pas une bonne nouvelle pour le film, sachant que Sony et PlayStation Productions espèrent vivement relancer la notoriété de la licence avant de potentiellement dévoiler un nouvel opus sur PS5. A noter qu’entre les tournages d’Uncharted et le prochain Spider-Man, Tom Holland a énormément souffert pour son rôle dans le film Cherry destiné au service de streaming Apple TV+ : “J’ai perdu environ 12 kilos en courant avec l’aide d’un sac poubelle tous les jours. C’était atroce. Vraiment (…) Il m’a emmené dans des recoins sombres où je n’étais jamais allé, émotionnellement, physiquement… Je ne voudrais jamais y retourner, pour qui que ce soit…“