Un clin d’œil marquant à un classique SF terrifiant des années 70 dans Pluribus épisode 6

Image d'illustration. PluribusSony Pictures Television / PR-ADN
Le sixième épisode de la série Pluribus se distingue par un clin d'œil appuyé à un film de science-fiction emblématique des années 1970, célèbre pour son atmosphère glaçante et ses scènes marquantes. Cet hommage ravira les amateurs du genre.
Tl;dr
- Le lait des Others contient des restes humains recyclés.
- Les Others n’aiment pas cette alimentation, mais y sont forcés.
- L’avenir du hive mind reste incertain face à la pénurie.
Découverte macabre dans « Pluribus » : le secret du lait révélé
C’est une révélation glaçante qui secoue les spectateurs de la série Pluribus, diffusée sur Apple TV. Depuis l’épisode 5, un doute planait autour du contenu des fameuses briques de lait consommées par les membres des Others. Cette semaine, l’énigme se dissipe enfin : il s’agit bien de restes humains, recyclés en un étrange « mulch » nutritif.
C’est grâce à la ténacité de Carol Sturka, incarnée avec brio par Rhea Seehorn, que ce sombre secret finit par émerger. Sa persévérance la mène à découvrir un entrepôt frigorifique où d’innombrables fragments humains attendent d’être transformés en aliment pour la communauté. Un écho direct à la célèbre exclamation de Charlton Heston dans « Soylent Green » : « Soylent Green is people! ». Pourtant, si Carol saisit immédiatement la gravité de sa découverte, elle ignore encore que beaucoup, parmi les immunisés en contact avec les Others, étaient déjà au courant.
Manger pour survivre : le dilemme moral des Others
Pourtant, on serait tenté de juger durement ces créatures. Mais comme le rappelle une vidéo explicative portée par le membre du hive mind campé par John Cena, ce choix alimentaire ne fait plaisir à personne. Les Others répugnent tout autant que Koumba Diabaté (interprété par Samba Schutte) et Carol à se nourrir ainsi ; ils utilisent les cadavres comme l’un des ingrédients parmi d’autres pour leur mixture quotidienne. La nécessité prime cependant sur le confort moral : face à l’impossibilité de renouveler rapidement les ressources alimentaires, et dans un monde où les décès se multiplient – notamment depuis le rituel du « Joining » et l’implication croissante de Carol – recycler les morts apparaît comme une solution pragmatique.
Pénuries et tensions : quelle issue pour la ruche humaine ?
Mais ce choix sinistre n’est pas sans conséquence sur l’équilibre du collectif. On peut dresser la liste suivante des inquiétudes majeures :
- Diminution inéluctable des ressources humaines disponibles.
- Croissance du malaise chez les membres de la ruche.
- Risque d’effritement de la cohésion si la faim s’installe.
Les tensions couvent déjà : certains Others regardent Carol avec suspicion après qu’elle a tenté de bouleverser leur organisation dans l’épisode 4 (Please, Carol) de Pluribus. Si la faim devait toucher massivement cette entité collective, il est permis de s’interroger sur sa capacité à conserver son apparente bienveillance. L’avenir réserve sans doute son lot de retournements – et peut-être bien plus d’ambiguïté morale encore.