Un cafard contrôlé par Twitter
Voilà une drôle expérimentation.
Une artiste américaine a installé un dispositif électronique sur un cafard qui permet de le contrôler envoyant des messages sur Twitter.
L’artiste Brittany Ransom a créé le Twitter Roach. Cette démarche à la fois artistique et scientifique transforme un cafard en un automate contrôlé via Twitter. Le blaberus discoidalis est en fait équipé d’un circuit imprimé qu’il porte sur son dos. Baptisé RoboRoach, ce système exploite un contrôleur Arduino et un logiciel qui relie l’ensemble au réseau social Twitter. L’appareil est alors relié aux antennes de l’insecte.
Il suffit ensuite d’envoyer un message à @TweetRoach, en choisissant une direction avec les hashtags #TweetRoachRight et #TweetRoachLeft. Une petite impulsion est ainsi transmise à l’antenne concernée et la créature ira à droite ou à gauche.
En bonne santé
Néanmoins, Brittany Ransom assure que cette expérience, présentée par la Chicago Artists Coalition, ne met pas en danger la vie du cafard. Ce dernier n’est équipé du système que durant de courtes périodes. De plus, le RoboRoach ne prend en compte qu’un seul tweet toutes les 30 secondes.
L’artiste explique qu’elle cherche avant tout à nous mettre en garde contre la « sur-stimulation numérique ». Elle espère notamment que le cafard finira par ignorer les stimulations reçues via Twitter.
« À quel point son intelligence et ses capacités vont gérer cette situation ? Combien de temps cela prend-il avant que nous ne devenions tous insensibles à une sur-stimulation ? En tant qu’êtres humains, nous sommes de plus en plus reliés entre nous par le biais des réseaux sociaux. Ce projet permet de participer à la découverte de la réponse », a détaillé Brittany Ransom.
Alors, c’est pour quand la même expérience sur des humains ?