Uber mis en demeure par l’UFC-Que Choisir pour ses clauses abusives
L’UFC-Que Choisir a décidé de jeter un coup d’œil au CGU d’Uber et ce qu’elle a pu lire n’est pas très brillant au point de mettre en demeure le service de transport de la firme américaine. Ce sont surtout les clauses abusives qui sont pointées du doigt.
Malgré les attaques et les décisions de justice, Uber continue son petit bonhomme de chemin en France. Le service de VTC vient en effet de dévoiler son offre en catimini dans 3 nouvelles villes françaises, Marseille, Strasbourg et Nantes.
Uber n’a donc pas fini de s’attirer les critiques et c’est désormais au tour d’UFC-Que Choisir de s’attaquer à la société américaine
Des clauses abusives dans les CGU d’User
L’association de défense des consommateurs est allée fourrer son nez dans les conditions générales d’utilisation (CGU) du service de transport afin de vérifier si ces dernières étaient en conformité avec la loi.
Les résultats ne sont pas vraiment en faveur d’Uber puisque l’UFC a relevé 22 clauses « abusives et/ou illicites » dans les CGU. Parmi les problèmes rencontrés, le fait que le client doive accepter ces CGU plutôt indigestes et très longues à lire avant de pouvoir commander un transport. Uber manque à ses obligations en ne permettant pas à l’utilisateur de conserver une trace des CGU après acceptation et le service se réserve le droit de les modifier à son gré.
UFC attaque Uber
Uber se protège également abusivement de toute tentative de plainte des clients. Par exemple, en cas de manque dans la réalisation du contrat, sa responsabilité globale « n’excédera jamais un montant de 500 euros ». Le service décline également toute responsabilité en cas « de dommages causés par des logiciels malveillants, ou des virus ». Les utilisateurs français qui voudraient attaquer Uber en justice devront passer par la justice des Pays Bas.
Uber n’est également pas très regardant sur nos données personnelles, car les CGU indiquent que « la société prévoit que les données personnelles collectées seraient transférées à des tiers définis uniquement par catégories et pour des finalités imprécises ».
L’association de consommateurs a donc décidé de mettre Uber en demeure en lui demandant de changer au plus vite ces conditions sous peine de saisir la justice.